Le bourgeois gentilhomme

Le Bourgeois gentilhomme

Nouveau divertissement pour le roi et la cour, Le Bourgeois gentilhomme mérite l'appellation de « comédie-ballet », donnée par Molière lui-même - à savoir une comédie, ornée à profusion de musique et de danse, suivie du Ballet des nations. Les ornements, pour lesquels Lully s'en est donné à coeur joie, sont vraiment nécessaires à l'action. La satire sociale est celle d'un bourgeois, M. Jourdain, qui désire accéder à la noblesse ; ridicule, dupé, il ne réalise son rêve que dans l'imaginaire, en se persuadant d'être devenu, au cours d'une cérémonie burlesque, Mamamouchi, c'est-à-dire seigneur turc ! Sans aucune trace d'amertume est maintenue, de l'ouverture au dénouement, une joie franche, un rire sur tous les tons, du plaisant à la verve bouffonne, de l'enjouement à la raillerie.