Rayon Philosophie et théorie, esthétique
Le cadre et autres essais

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 86 pages
Poids : 156 g
Dimensions : 13cm X 17cm
EAN : 9782070768714

Le cadre et autres essais


Collection(s) | Le cabinet des lettrés
Paru le
Broché 86 pages
traduit de l'allemand par et préf. Karine Winkelvoss
Public motivé

Quatrième de couverture

Dans une lettre de 1901, Georg Simmel confie à Heinrich Rickert une passion parallèle à celle qui anime ses travaux de philosophe et de sociologue : «Mon intérêt principal est depuis quelque temps la philosophie de l'art, et je brûle de résumer mes idées à ce propos.» Marginal en apparence, ce champ moins connu de sa réflexion donnera lieu à une monographie sur Rembrandt et à deux longs essais sur Michel-Ange et Rodin. À côté de ces tentatives de synthèse de sa pensée esthétique, Simmel a laissé une série d'essais qui sont autant de promenades inattendues sur des terrains qui, pour avoir été refoulés à la périphérie d'une histoire de l'art «académique», mettent néanmoins en jeu les questions centrales de la perception et du sens de l'art. C'est en restant au plus près des phénomènes concrets, en refusant toujours de les réduire à la transparence d'un concept, que Simmel parvient, paradoxalement, à rendre sensible le fonctionnement de sa pensée - et de la pensée en général. De proche en proche, à travers la métaphore, l'analogie, l'image, et toujours, pour ainsi dire, à fleur de phénomène, ses essais esthétiques reprennent inlassablement le même questionnement fondamental sur la forme et la matière, le temps et l'espace, la nature de l'idée.

Biographie

Né en 1858 à Berlin de parents juifs convertis au protestantisme, Georg Simmel achève ses études d'histoire et de philosophie par une thèse sur Kant, après le refus par l'Université de Berlin de ses Études psychologiques et ethnographiques sur les origines de la musique.

L'auteur de la Philosophie de l'argent, qui sera l'un des fondateurs de la sociologie moderne, n'obtient que très tard la reconnaissance institutionnelle que lui auront refusée d'une part l'antisémitisme latent de l'Université allemande de l'époque, de l'autre le rejet d'une pensée qui ignore les cloisonnements disciplinaires et refuse les systématisations académiques. C'est probablement dans ses nombreux essais que la pensée de Simmel est la plus vivante et la plus originale. Comme il l'écrit lui-même, peu avant sa mort en 1918 : «Je sais que je mourrai sans héritiers spirituels (et c'est bien ainsi). Mon héritage est comme de l'argent liquide qui est distribué parmi de nombreux héritiers, et chacun le convertit en une acquisition qui correspond à sa nature.»

Avis des lecteurs

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