Nabile Farès est né à Collo, Algérie, en 1940. Après la grève des lycées de 1956, il vient en France, puis milite au F.L.N. et dans l'A.L.N. jusqu'à l'indépendance de l'Agérie.
A Paris, en 1963, il reprend le chemin de la philosophie et de la littérature. Dès lors, il ne cessera d'écrire ; en 1970, il publie Yahia, pas de chance (Ed. du Seuil) ; en 1971. Un passager de l'occident (Ed. du Seuil) ; en 1972, il entreprend La découverte du nouveau monde dont il publie le livre 1 : Le champ des oliviers (Ed. du Seuil). Le livre 2. Mémoire de l'absent, paraît en 1974 (Ed. du Seuil), et le livre 3. L'exil et le désarroi, en 1976 (Ed. Maspero).
En 1978, un nouveau cri s'élève : Peuple sahrawi. Chants d'histoire et de vie pour des roses de sable (Ed. L'Harmattan).
Le chant d'Akli, première œuvre poétique de Nabile Farés, éditée pour la première fois en 1971 (Ed. P.-J. Oswald), ressurgit aujourd'hui - dix ans après - aussi puissant, aussi actuel, car c'est le chant de «l'être par excellence», «l'être du plus ancien passé et du plus proche avenir.»