Rayon Défense du territoire
Le cheval et la guerre : du XVe au XXe siècle

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 399 pages
Poids : 2360 g
Dimensions : 24cm X 30cm
EAN : 9782913018020

Le cheval et la guerre

du XVe au XXe siècle


Paru le
Relié 399 pages

Quatrième de couverture

Du XVe au XXe siècle, les hommes vont apprendre à utiliser autrement les chevaux pour faire la guerre - ensemble, toujours - et de cette nouvelle relation naissent une équitation spécifique, des besoins en chevaux adaptés à des usages multiples et précis, une recherche des modèles et une éducation particulière qui distingue les soldats et les chefs des troupes montées. Dans l'Europe entière, les conflits ont mobilisé hommes et chevaux, mais avec l'intrusion de l'artillerie sur le champ des batailles, dans le siège des places, le rôle des cavaleries a changé, comme a changé celui des chevaux affectés à des tâches de plus en plus spécialisées et de plus en plus nombreuses : la selle autant que la traction des canons et des chariots, le charroi autant que la charge. De la Renaissance à l'aube du XXe siècle, le renouvellement des cavaleries, l'utilisation tactique de l'arme équestre, l'adaptation des équipements, des montures, des élevages, vont se faire au rythme de l'évolution et de la diversité des réalités militaires et civiles. Se procurer des chevaux, former des cavaliers, dresser les bêtes, les mobiliser pour la bataille ne sont pas choses simples. Malheureusement, ces pratiques - et tout ce qui ressortit à l'économie de la guerre - ont moins retenu l'attention des historiens militaires que l'étude des conditions générales de l'organisation et de l'utilisation de l'arme équestre. Elles dictent pourtant des conditions nouvelles où les maladies, les accidents, les blessures, frappent les armées en campagne et pendant la paix, accroissant une demande que l'offre a peine à suivre. Le cheval peut alors symboliser, dans l'art comme dans les spectacles, l'énergie et la force domptées, et finalement révéler - mais autrement - que la guerre n'est que la politique poursuivie avec d'autres moyens.

Biographie

Nicole de Blomac, docteur en histoire, Paris

Jean-Claude Boyer, chargé de recherche, Centre national de la recherche scientifique, Paris

Colette Brossault, docteur en histoire, Paris

Jean-François Brun, maître de conférences, université de Saint-Etienne

Roland Bruneau, ingénieur d'études, Institut national de la recherche agronomique, Tours

Lucien Clare, professeur émérite, université Paris-IV Sorbonne

Michel Costantini, professeur, université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis

Jacques Cuvillier, historien, Paris

Jean-Pierre Digard, directeur de recherche, Centre national de la recherche scientifique, Paris

Jean Duma, professeur, université Paris-X Nanterre

Peter Edwards, professeur, Surrey University Roehampton, Londres, Grande-Bretagne

Dominique Fratani, maître de conférences, université de Toulouse

Lauren Gilmour, conservateur, Oxfordshire County Council, Oxford, Grande-Bretagne

Christophe Henry, attaché d'enseignement et de recherche, université Paris-I Panthéon-Sorbonne

Caroline Hodak-Druel, doctorante, Ecole normale supérieure, Paris

Ann Hyland, historienne, Leverington, Grande-Bretagne

Pol Jeanjot-Emery, docteur vétérinaire, Château-du-Loir

Jacques Mulliez, professeur, université Paris-X Nanterre

Stefano Pronti, directeur du théâtre municipal de Plaisance, Italie

Rodolfo Puletti, major général de cavalerie, directeur de Rivista di Cavalleria, Plaisance, Italie

Daniel Reytier, secrétaire général de l'Association pour l'académie d'art équestre de Versailles, Paris

Daniel Roche, professeur au Collège de France, Paris

Jean-Michel Sallmann, professeur, université Paris-X Nanterre

Thierry Sarmant, conservateur, Service historique de l'armée de terre, Paris

Marie-Berthe Servier, ethnologue, Centre d'études d'histoire de la Défense, Paris

Francesco Sivieri, major, Centre militaire vétérinaire, Grosseto, Italie

Patrick Wadel, enseignant, Joinville

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