Rayon Philosophie et théorie, enseignement
Le cinéma des formes furtives : résister en images au regard surveillant

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 386 pages
Poids : 480 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-88-6976-436-3
EAN : 9788869764363

Le cinéma des formes furtives

résister en images au regard surveillant


Collection(s) | Formes filmiques
Paru le
Broché 386 pages

Quatrième de couverture

« Si un dialogue peut s'établir entre l'art et le politique, il passe nécessairement par l'évaluation - et surtout la dévaluation - des modes d'exercice du pouvoir que l'art invente ou améliore. Au premier plan de ces pouvoirs, on trouve l'ensemble des dispositifs visant à traduire le corps et l'identité dans des systèmes, des grilles et des dispositifs de classification - à réduire, en somme, la vie à des énoncés et à des valeurs. Le problème politique qui se pose à propos du cinéma, dans cette perspective, est complexe : l'image filmique contribue-t-elle à rendre ces systèmes encore plus puissants et exhaustifs ? Peut-elle, au contraire, travailler à rebours, et troubler la logique de l'attestation des identités ? »

La surveillance ne cesse de générer de nouvelles images. Des portraits d'identité à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance à la lecture des empreintes digitales, les modalités du regard surveillant sont nombreuses et en renouvellement permanent. Parce qu'il se fonde lui aussi sur la prise de vues, le cinéma peut faire l'objet d'un soupçon : ne contribue-t-il pas, en capturant des images, à prolonger le contrôle visuel ? Ce livre retrace un siècle de cinéma à la lumière de cette question. Pour y répondre, chaque chapitre détaille une double fascination, au sein des oeuvres, pour les dispositifs de surveillance et pour le spectacle de leur détournement. Cette cartographie des « formes furtives » suggère ainsi que la question politique des limites de la prise de vues implique une investigation esthétique.

Biographie

Rémi Lauvin est chercheur associé à l'Université de Paris et auteur d'une thèse intitulée « La contrefaçon de soi. Le cinéma à l'épreuve de la surveillance ». Lauréat de la bourse post-doctorale Balzan à l'Université Sorbonne-Nouvelle en 2022-2023, il a contribué aux revues Intermédialités, Sociétés et Représentations, InMedia et Débordements. Sa recherche porte sur les reprises et les détournements des gestes et techniques de surveillance au cinéma.

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