Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 124 pages
Poids : 401 g
Dimensions : 20cm X 26cm
EAN : 9788873015574
Le cinéma italien d'aujourd'hui (1976-2001)
de la crise au renouveau
Quatrième de couverture
Dès la fin de la guerre, et pendant plus de trois décennies, le cinéma italien a enchanté les écrans du monde entier avec les chefs-d'oeuvre de la saison néoréaliste (Rome ville ouverte, Le Voleur de bicyclette, Riz amer...), les grands succès de la «comédie à l'italienne» (Les Monstres, Le Fanfaron, Nous nous sommes tant aimés...) et un cinéma d'auteur d'une grande richesse (les films d'Antonioni, Fellini, Pasolini, Visconti).
Mais à partir des années quatre-vingt le cinéma transalpin est entré peu à peu dans une période de déclin, dont les origines sont multiples (création des télévisions privées, absence de loi protégeant le cinéma et incitant à la création cinématographique, vieillissement des salles de cinéma...). En outre, peu de nouveaux auteurs de dimension internationale sont «nés» pendant cette période, mis à part Nanni Moretti dont le premier film, Je suis un autarcique date de 1976. «On le croyait mort mais il n'était qu'évanoui» pourrait-on dire en pastichant le titre d'un film de Felice Farina. En effet, le cinéma italien a continué à exister et à produire une centaine de films par an. Certes, un problème de relève s'est posé. Comment aurait-il pu en être autrement lorsqu'il a fallu succéder à des génies créatifs tels que Rossellini, De Sica, Visconti, Pasolini, Fellini ou à des comédiens comme Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman, Alberto Sordi ?
Aujourd'hui une nouvelle génération d'auteurs et de comédiens a atteint une maturité expressive et doit pouvoir assurer cette relève sur la scène internationale. C'est sans doute le cas désormais des Moretti, Benigni ou Tornatore, ce sera demain celui des Archibugi, Crialese, Garrone, Martone, Muccino, Ozpetek, Virzì, Winspeare... aidés en cela par une nouvelle génération de comédiens qui ne demande qu'à briller (Stefano Accorsi, Asia Argento, Monica Bellucci, Sergio Castellitto, Margherita Buy, Giovanna Mezzogiorno...).
Le cinéma italien d'aujourd'hui fait le point sur l'état actuel du cinéma de la péninsule et retrace l'évolution d'une cinématographie que l'on a cru, à tort, moribonde et qui aujourd'hui étonne les observateurs par sa vitalité et l'importance du renouvellement de ses cadres. Les réalisateurs de «l'âge d'or» du cinéma italien côtoient, dans cette étude soignée, la nouvelle génération. Un dictionnaire du jeune cinéma italien conclut cet ouvrage utile aussi bien au professionnel qu'à l'étudiant ou au cinéphile.