Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 496 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
EAN : 9782271050953
Le Collège de Riom
l'enseignement oratorien en France au XVIIIe siècle
Quatrième de couverture
La congrégation de l'Oratoire a joué, dans la France d'ancien régime, un rôle au moins aussi important que la Compagnie de Jésus dans l'évolution de la fonction enseignante. Une approche globale de l'enseignement oratorien à partir d'un exemple, le collège de Riom.
Longtemps réduites à l'analyse des théories pédagogiques ou abandonnées aux auteurs de monographies locales, à l'écart des grands courants de l'historiographie, les études sur l'enseignement d'autrefois connaissent depuis quelques années un essor certain. Mais il reste encore beaucoup à découvrir, dans ce domaine comme dans d'autres, sur les réalités très diversifiées de la France du dernier siècle de l'Ancien Régime. Principaux concurrents jusqu'en 1762 des collège de la Société de Jésus, ceux de la congrégation de l'Oratoire, suspects de jansénisme, se sont fait aussi une réputation de modernité dont il convenait de vérifier le bien-fondé. D'abord par la prise en compte de leur diversité : peut-on parler d'une même voix d'un établissement de prestige comme Juilly et de collèges plus modestes comme celui de Riom, de collèges presque aussi anciens que la congrégation de Bérulle elle-même et des écoles royales militaires créées peu avant la Révolution ? Ensuite par un retour aux sources imprimées et manuscrites, seul susceptible de préciser et renouveler les questions : origine socio-géographique des élèves, recrutement et carrière des maîtres, organisation des études et de la vie scolaire, fonds de bibliothèques et manuels les plus répandus, disciplines enseignées et pratiques pédagogiques, exercices publics ... Les seize études réunies ici sont centrées sur le Collège de Riom, ancienne capitale administrative et judiciaire de la généralité de Basse-Auvergne, mais elles évoquent aussi l'Ecole royale militaire d'Effiat, Montbrissons, Pézenas, Rennes et, bien sûr, Juilly. Elles offrent donc un panorama assurément non exhaustif, mais riche, précis, nuancé, que prolonge l'état des questions dressé, en guise de postface, par Dominique Julia.