Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 191 pages
Poids : 245 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-05137-6
EAN : 9782343051376
Le concept d'inculturation
problématique d'un néologisme théologique
Quatrième de couverture
Nous nous rappelons que l'empressement des premiers témoins du mystère indicible de la Résurrection au matin de Pâques fut de témoigner de l'action manifeste de Dieu chez l'un des leurs. Fidèles à leur origine, ces mêmes témoins n'ont pas manqué de s'exprimer en des catégories culturelles qui leur étaient propres, y insufflant ainsi la grâce de la Résurrection, pour autant que ce terme implique le fait de susciter une nouvelle espérance, une nouvelle vie. C'est ainsi que, depuis les origines à nos jours, l'implantation de l'Église parmi les peuples s'est toujours traduite par une évangélisation des cultures, évangélisation qui présuppose une donnée fondamentale à savoir l'inculturation de l'Évangile.
Or, justement, si la réalité de l'inculturation de l'Évangile est une donnée concrète expérimentée depuis l'aube du christianisme, le terme «inculturation» est, lui, un néologisme strictement théologique qui, désormais, fait partie du discours officiel de l'Église. Pourtant, l'approche sémantique - voire scientifique (théologique, anthropologique et sociologique, etc.) - de ce néologisme demeure l'objet d'interprétations si non contradictoires du moins variées. Qu'est-ce que donc que ce néologisme ? D'où vient le terme inculturation ? A-t-il un rapport avec d'autres concepts relatifs à la culture ? Si oui, quelle est alors sa spécificité et sa portée ? En outre, qui s'inculture ? Est-ce l'Église ? Est-ce l'Évangile ? Est-ce la culture en présence ?