Le conscrit de Corbeil

Sous le règne de Louis-Philippe, Auguste Villiers se porte témoin de son époque en contant le drame qui oppose deux jeunes hommes amoureux de la même demoiselle dite « la belle marinière ». L'un, magnifique dans son costume de jeune officier, riche et séduisant, use de moyens alors, en ces temps-là, jugés amoraux, tandis que l'autre, honnête et sincère dans toute sa simplicité, se révèle d'une féroce obstination.

Grands sentiments et comportements condamnables qui font le creuset de l'humanité sont ici présentés dans un langage bien particulier alors en usage chez nos aïeux, et des descriptions de personnages hauts en couleur.

Nous sommes plongés dans la vie de tous les jours au XIX^e siècle où Corbeil, encore petite ville de province, nous est présentée avec ses us et coutumes aujourd'hui disparus, et nous visitons ainsi Versailles, Orléans puis Paris, pour finalement, au quartier de la Bastille, pénétrer des scènes de la Révolution de 1848 dans un soulèvement qui permit l'avènement de la Deuxième République puis, un an après, celui du Second Empire.