Rayon Architecture et urbanisme
Le Corbusier, fasciste ? : dénigrement et mésusage de l'histoire

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 237 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 979-10-370-1010-0
EAN : 9791037010100

Le Corbusier, fasciste ?

dénigrement et mésusage de l'histoire


Collection(s) | Architecture contemporaine
Paru le
Broché 237 pages

Quatrième de couverture

Le Corbusier, fasciste ?

Dénigrement et mésusage de l'histoire

L'architecte urbaniste le plus connu au monde, qui fut l'incarnation du Mouvement moderne au XXe siècle, n'a pas échappé à la mode de ce populisme imprécateur de la mémoire qui, au nom de la morale, déboulonne les statues et détrône les grandes figures de l'histoire.

À l'occasion du 50e anniversaire de sa mort, et alors qu'était lancée une procédure d'inscription de son oeuvre sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, un tir groupé d'ouvrages a transformé Le Corbusier en « fasciste », en « collaborateur » du régime de Vichy, voire en « nazi ». André Malraux, dans l'oraison funèbre qu'il a prononcé à son « vieux maître », le 3 septembre 1965, déplorait qu'« aucun n'a été si longtemps, si patiemment insulté » que lui. Mais il pensait que « la gloire trouve dans l'outrage son suprême éclat » et que « cette gloire-là s'adresse à une oeuvre plus qu'à une personne, qui s'y prêtait peu. » Il se trompait : c'est à sa personne et à sa pensée qu'on s'attaque, à partir du rôle politique que l'architecte franco-suisse aurait joué à Vichy.

Quel a vraiment été ce rôle ? Telle est la question à laquelle se propose de répondre ce livre, à partir d'une démarche historienne distanciée et documentée.

En analysant cette campagne de dénigrement, il s'agit de dévoiler les biais cognitifs et méthodologiques qui traversent le discours des « redresseurs de morts », d'identifier les déficits de connaissance et les manipulations qui, au nom de l'exigence de démystification, témoignent d'abord d'une volonté de salir plutôt que de savoir.

Biographie

Robert Belot est professeur d'histoire contemporaine, titulaire de la Chaire européenne Jean Monnet « Eupopa ». Il est directeur du département des patrimoines culturels à l'Université Jean Monnet (Saint-Étienne). C'est un spécialiste reconnu de l'histoire politique et culturelle de la France sous l'Occupation et de la construction socio-politique de la mémoire.

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