Rayon Histoire de la littérature
Le corps des statues : le vivant et son simulacre à l'âge classique (de Descartes à Diderot)

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 340 pages
Poids : 795 g
Dimensions : 17cm X 24cm
EAN : 9782745308610

Le corps des statues

le vivant et son simulacre à l'âge classique (de Descartes à Diderot)


Collection(s) | Les dix-huitièmes siècles
Paru le
Relié 340 pages

Quatrième de couverture

La «statue» dont il est ici question comprend tous les simulacres du vivant à l'âge classique : automates, marionnettes, poupées, miniatures, «androïdes», anatomies mouvantes, figures de terre, de cire ou de marbre, véritables statues ou statues représentées, idoles, statues oraculaires, têtes mobiles, statues vengeresses, du Commandeur, statues entières ou fragmentées, intactes ou pulvérisées - tout ce qui dessine l'univers fantasmatique du «corps de la statue».

Il s'agit donc d'ouvrir et d'investir un champ transversal de la connaissance, celui de la vivacité d'un imaginaire (l'imaginaire de la statue ou de la statue animée) en liaison avec un discours philosophique, esthétique - ou comment s'articulent (aussi en s'opposant ou en s'ignorant) une fantasmatique et une théorie.

De fait, l'imaginaire archaïque de la statue se trouve prodigieusement réactualisé par un autre imaginaire, fort proche, à l'âge classique, celui du corps-machine tel que Descartes, d'abord, le définit et tel qu'il n'a cessé d'être reformulé au cours du XVIIIe siècle, d'où l'engouement extraordinaire pour la fiction de Pygmalion : de Descartes aux statues philosophiques de Deslandes, Condillac, Rousseau ou Diderot, se délimite un horizon de recherche où la statue devient à la fois un corps simulacre, un corps d'expérience, et un corps de fiction - un corps donné à la science et manipulé par des philosophes parfois amoureux.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Aurélia Gaillard