Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 195 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-917607-03-9
EAN : 9782917607039
Le crépuscule des doryphores
éloge de la vaillance
Quatrième de couverture
Le crépuscule des doryphores
Fanchon est une jeune femme qui exerce en Haute Auvergne sur la rivière « La Ruolle » ses fonctions de meunière. Elle a de beau(...)enfants, un beau mari, elle est heureuse. La guerre advient. Son « homme » est mobilisé, fait prisonnier, exilé en Poméranie, « au bout du monde ». Elle ne se résigne pas. À la faveur de directives humanitaires, très surveillées, certains prisonniers, veufs et pères de famille, peuvent réintégrer leur foyer. Fanchon passera pour morte, se cachera pendant deux ans et reparaîtra peu avant la fin de la guerre avec son homme...Mais quelle épreuve ! La vaillance de cette femme est un bel exemple des vertus arvernes.
Ce roman authentique, puisé dans nos faits de guerre, intitulés « résistance passive », est bizarrement construit en trois parties ; l'une bucolique, l'autre guerrière et la dernière sentimentale. Il peut étonner le lecteur. C'est du terroir historicisé. Car ainsi que l'écrivit Voltaire, déjà, en 1770, un livre net excusable qu'autant qu'il nous apprend quelque chose. Le terroir est-il excusable ? Pas tout à fait ; le berger et son chien, l'âne doux, la vache docile, le long chemin des transhumances, tout ceci est fini ; c'est de la nostalgie, du temps perdu ; cela fait cinquante ans qu'on en parle. Allons vers l'innovation : des romans courts, intelligents, réflexifs, conscients du monde qui évolue. Je ne m'estime pas le mieux placé pour en parler. L'excuse du terroir, c'est l'historique, dans la mesure où il nous aide à comprendre notre identité et à la défendre, là où il affirme et exalte notre terre. La vieille France - qui souffre aujourd'hui de l'état où elle est maltraitée, en particulier par comparaison avec les groupes allogènes - est inséparable de notre terre, nous en sommes les arbres, vivants ou morts ; notre âme s'est réfugiée dans nos provinces et il n'est pas certain que Paris soit encore notre capitale.
Souvenez vous des doryphores : ils sont arrivés au pas cadencé, ils sont repartis les mains sur la tête. Ils avaient capturé nos corps, nos biens, pas nos âmes. Dans les épreuves que nous traversons cette allégorie est toujours de saison.
Le terroir au service de l'identité, au service de la révolte. Alors, oui, je persiste et signe.