Le crime du Fenêt

Le crime du Fenêt

Saumur, « la petite Genève », place forte protestante, à l'automne 1620. Louis XIII est roi de France. L'Anjou a doucement pansé ses plaies, mais le souvenir terrible des guerres de religions est toujours présent ; d'ailleurs, plus au sud, on s'agite...

Prévôté et sénéchaussée tentent de faire régner l'ordre et la sécurité dans les villes et les campagnes. Saumur respire au rythme de ses activités quotidiennes. Malgré tout, la ville reste sur le qui-vive.

Ainsi, lorsque la population apprend le meurtre de Maître Colin, un notable, fervent catholique de surcroît, les tensions enfouies se réveillent et doublement après l'arrestation par la sénéchaussée de Charles Fortin, un étudiant peu nanti de l'Académie protestante.

Soupirant de la douce Agnès, la fille de Colin, éconduit par celui-ci, voilà un coupable tout désigné ; et la justice doit aller promptement pour éviter que les esprits ne s'échauffent : des heurts dans Saumur compromettraient la paix si difficilement instaurée.

Mais l'affaire paraît trouble et les mobiles du meurtre peu convaincants au lieutenant criminel Pierre Peloup qui, malgré le peu de temps qu'il a devant lui, décide de mobiliser tout son génie pour éviter le gibet à l'accusé.

C'est sans compter sur la survenue d'un mystère jamais élucidé et sorti des mémoires...