Le Curtiss P-40 : de 1939 à 1945

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 82 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 20cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35250-012-4
EAN : 9782352500124

Le Curtiss P-40

de 1939 à 1945

de ,

chez Histoire et collections

Collection(s) : Avions et pilotes

Paru le | Broché 82 pages

Tout public

15.50 Disponible - Expédié sous 7 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Le curtiss P-40

De 1939 à 1945

L'histoire du P-40 s'apparente étroitement aux difficultés que connurent les Alliés face aux forces de l'Axe au début de la Seconde Guerre mondiale. Sans avoir jamais été un avion exceptionnel, comme le P-51, le P-40 restera dans la mémoire collective, à l'ouest, comme l'un des plus nombreux et plus fiables chasseurs de l'arsenal américain, et à l'est, comme ce pourfendeur de Zero avec les célèbres Tigres Volants de Claire Lee Chennault en 1941-1942. Bien qu'il ne le rencontrât en fait jamais, la propagande américaine et les déclarations de certains pilotes lui attribuèrent ce privilège, autrement plus valorisant en raison de la terrible réputation du chasseur Mitsubishi, que ne l'étaient les Ki-27 « Nate », Ki-21 « Sally » et Ki-43 « Hayabusa » qu'il affronta fréquemment au-dessus de la Chine et de la Birmanie.

Lors de l'entrée en guerre des États-Unis après l'attaque japonaise de la base de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, il constituait, bien que déjà partiellement obsolète, le gros des effectifs de l'U.S. Army Air Force. Les appareils, des P-36 et P-40B/C, alors alignés sans carburant et sans munitions sur les terrains de Wheeler et de Bellows Field, subirent le feu japonais comme à la parade, et inaugurèrent sous de bien tristes auspices la carrière du chasseur sous couleurs américaines.

Combinaison unique de formes élégantes et ramassées à la fois, lui conférant cet air agressif qu'accentuait la grosse prise d'air de nez, le Curtiss P-40 était dans tous les sens du terme un chasseur « d'homme », nécessitant une tenue « virile » au roulage lorsque la roulette de queue touchait encore sol, un contrôle très attentif du palonnier, parfois littéralement debout sur la pédale de gauche à grandes vitesses, et une tenue « musclée » du manche en évolution verticale.