Rayon Textes latins
Le dernier mot. Les préceptes de la fin

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 158 pages
Poids : 160 g
Dimensions : 11cm X 18cm
ISBN : 978-2-35608-048-6
EAN : 9782356080486

Les préceptes de la fin


Collection(s) | Le cabinet de lecture
Paru le
Broché 158 pages
traduit de l'espagnol par François Gaudry

Quatrième de couverture

La présente édition compte soixante épitaphes en vers traduites du latin. Les textes originaux de référence (...) peuvent se trouver dans la collection de Carmina Latina Epigraphica que Franz Bücheler publia à Leipzig entre 1895 et 1897. Son oeuvre fut poursuivie par son disciple Ernst Lommatzsch. Les deux chercheurs rassemblèrent 2199 inscriptions, funéraires pour la plupart. La sélection qui est ici présentée s'inspire des mêmes artifices, déjà décrits, employés par les défunts de l'Antiquité : l'intérêt de l'exposé, la singularité, la représentativité, la beauté poétique... Le lecteur ne tient pas entre ses mains un simple livre de poésie, mais les derniers poèmes - les derniers mots - avec lesquels une poignée d'hommes et de femmes voulurent qu'on se souvienne d'eux et ainsi revenir à la vie.

Ana Rodríguez de la Robla

Nous avons du mal à faire nos adieux. Il y a dans chaque adieu le soupçon secret que ce sera le dernier, mais lorsque ce dernier adieu arrive, nous essayons de le prolonger pour rester sur le seuil le plus longtemps possible. Nous ne nous résignons pas à une absence définitive. Nous ne voulons pas croire au pouvoir absolu de la mort. Seule l'incrédulité nous console.

Ce recueil composé aujourd'hui par Ana Rodríguez de la Robla est, pour ainsi dire, une anthologie de fantômes. Adultes et enfants, amis et amants, guerriers et politiciens, philosophes et artistes, se réunissent dans ces pages en formant un choeur de brèves et émouvantes voix. Peut-être parce que nous savons que ce sont là des mots ultimes, nous les entendons de manière différente, comme si nous lisions seulement la conclusion d'un roman, les dernières pages d'une biographie. Il est possible qu'il ne nous en faille pas davantage pour retrouver une présence que nous croyions perdue et lui concéder une modeste immortalité.

Alberto Manguel

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