Rayon Littérature française
Le diable de la Bastille

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 206 pages
Poids : 366 g
Dimensions : 15cm X 24cm
ISBN : 978-2-35593-306-6
EAN : 9782355933066

Le diable de la Bastille


Paru le
Broché 206 pages
préface Thierry Chevrier

Quatrième de couverture

Le Diable de la Bastille

Le Diable de la Bastille, c'est Exili. Après avoir servi Madame Olympia, maîtresse du Pape Innocent X, et la Reine Christine de Suède, cet alchimiste et maître en poisons italien s'est fait arrêter par la police de Louis XIV, et a été incarcéré à la forteresse de la Bastille, en 1663.

Il y rencontre un ténébreux intrigant, le Chevalier de Sainte-Croix, jeté en prison par le puissant lieutenant civil Antoine de Dreux d'Aubray. Ce dernier, père de son amante, la sulfureuse Marquise de Brinvilliers, ne supportait plus leur dégradante relation de débauche.

Entre l'empoisonneur italien et le seigneur gascon va se nouer un « pacte de mort » qui doit permettre au premier de s'évader dans son cercueil, simulant la mort, comme Edmond Dantès dans le Comte de Monte Cristo. Après avoir permis la résurrection de son complice grâce à l'antidote prévu à cet effet, le second pourra se venger de celui qui l'a fait embastiller.

Mais comme on s'en doute, rien ne se passera comme prévu !

Voici le tout premier roman d'Émile Gaboriau, l'homme qui inventa le roman policier avec L'Affaire Lerouge, en 1865. Sa version initiale, La Marquise de Brinvilliers (1861) demeurée inachevée en feuilleton, fut reprise en 1881 dans une version posthume, Les Amours d'une Empoisonneuse.

Biographie

Né en 1832, Émile Gaboriau collabore aux côtés de Paul Féval au journal Jean Diable et écrit plusieurs ouvrages documentaires et historiques avant de rencontrer un succès foudroyant avec L'Affaire Lerouge, premier véritable roman policier (1865). Plusieurs romans de la même veine confirmeront son succès, et son héros, le génial détective Lecoq, inspirera en 1887 à Conan Doyle son personnage fétiche de Sherlock Holmes. Avec La Vie Infernale (1869), son oeuvre prend un tournant, devenant plus sociale sans abandonner ses qualités marquantes : suspense consommé, rebondissements audacieux et minutie dans l'enquête.
L'impact de Gaboriau à l'étranger est immense : admiré par Valentin Williams ou Fergus Hume, lu par Bismarck et Disraeli, traduit en Angleterre, en Italie, en Espagne, aux États-Unis ou au Japon, il a été en France admiré par les critiques Hippolyte Taine et Francisque Sarcey, mais aussi Edmond Locard (le fondateur de la police scientifique), Aristide Briand, André Gide, Jean Cocteau ou Joseph Kessel, qui affirmait : « tout Gaboriau est merveilleusement fait ». Comme le résume parfaitement Michel Lebrun, en un hommage mérité :« Il a lancé le roman policier, et l'a lancé loin. » Il meurt en 1873 d'une fluxion de poitrine, âgé de 41 ans.

Avis des lecteurs

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