Le fantôme des Beaux-Arts

Le mouvement de Mai, restera pour les architectes et les étudiants en architecture, un témoignage de leur anachronisme. Alors que les mouvements les plus radicaux appellent la «Fin de l'université», les étudiants des Beaux-Arts revendiquent le rattachement de leur école à l'université. Au moment où fleurit sur les murs de Paris une nouvelle version d'un appel plus ancien selon lequel «L'humanité ne sera heureuse que le jour où le dernier promoteur aura été pendu avec les tripes du dernier architecte», architectes et étudiants, en grève, rêvent encore de «se mettre au service des larges masses».

A l'automne 68, la section architecture de l'Ecole des beaux-arts disparaît. Les étudiants en architecture sont alors parqués dans de toutes nouvelles et toutes vides U.P. (lire : unités pédadogiques).

Cet ouvrage montre le chemin parcouru (parfois à reculons) en trente ans.