Rayon Satires, pamphlets
Le foetus récalcitrant

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 125 pages
Poids : 178 g
Dimensions : 13cm X 17cm
ISBN : 978-2-912667-86-1
EAN : 9782912667861

Le foetus récalcitrant


Paru le
Broché 125 pages
présenté et annoté par Henri Viltard

Quatrième de couverture

« Quand un foetus récalcitrant ne manifeste qu'un médiocre empressement à sortir des entrailles maternelles, on va quérir les forceps et, sans tenir compte de ses cris de protestation, on l'introduit dans la vie. »

Ce sont les premières lignes du livre de Jossot, caricaturiste anarchiste, récalcitrant, qui dans ce texte fustige, entre autres choses, l'éducation imposée aux enfants par les parents (« des scorpions ») ou les enseignants (« des déformateurs de cerveau »). Seule sa vocation artistique, affirme-t-il, lui a permis d'échapper au « dressage » et de rester libre.

Mais pour Jossot, il est une vertu indispensable à la liberté : la paresse. Dans l'Évangile de la presse, second texte de ce petit livre, il détaille avec humour mais surtout avec virulence tous les maux engendrés par le travail et son corollaire, la cupidité. L'esclavage, la colonisation, les dérives de la science ou l'épuisement de la nature sont les conséquences de l'activité des industrieux, qui inventent sans cesse de nouveaux besoins pour inciter l'homme à travailler plus encore. Tout cela reste plus que jamais d'actualité...

Gustave-Henri Jossot (1866-1951) est un des plus virulent caricaturiste du début du XXe siècle. Ses dessins, à l'anarchisme revendiqué, restent, aujourd'hui encore, d'une grande modernité.

Biographie

G. H. Jossot naît en 1866 à Dijon, dans une famille bourgeoise. Élève médiocre et révolté, il se sent une vocation artistique. Il publie ses premières caricatures en 1892 et sera un des principaux collaborateurs de l'Assiette au Beurre et de toute la presse anarchiste. En pleine gloire, il quitte Paris et s'installe en Tunisie en 1912 et se convertit à l'Islam. Il abandonne alors la caricature pour se tourner vers l'écriture, collabore à divers journaux tunisiens et commet quelques pamphlets cinglants où l'on retrouve la causticité de ses dessins. Il n'aura de cesse de fustiger la bêtise, le travail, l'argent ou l'enseignement bourgeois. Il meurt à Sidi Bou Saïd en 1951.

Avis des lecteurs

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