Rayon Témoignages sur des événements historiques
Le général Etienne Berthon, 1870-1928 : carnet de guerre, 1914-1919, lettres de Budapest, 1919-1920

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 263 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 25cm
ISBN : 978-2-86496-195-6
EAN : 9782864961956

Le général Etienne Berthon, 1870-1928

carnet de guerre, 1914-1919, lettres de Budapest, 1919-1920


Paru le
Broché 263 pages
introduction, notes et annexes établies par Michel Lallemand
Tout public

Quatrième de couverture

Le général Etienne Berthon

1870-1928

Ancien élève de Saint-Cyr (promotion Dahomey 1891), Etienne Berthon fut également breveté d'Etat major après avoir suivi les cours de l'Ecole Supérieure de Guerre de 1897 à 1899. Après un stage à Versailles en 1911 aux régiments aérostiers, il obtient le brevet d'aéronaute.

Mobilisé à Maubeuge en 1914 comme chef du service des observations aériennes, il fut affecté au service d'Etat major après la destruction de ses montgolfières. Il retrouva un commandement en novembre 1915 et fut nommé le 25 février 1916 chef de corps du 294ème régiment d'infanterie. Il y restera plus de deux ans et c'est à la tête de ce régiment qu'il passera l'essentiel de la guerre où il sera de tous les fronts, parcourant sans relâche et dans tous les sens les plaines dévastées de Champagne, de l'Aisne et de la Somme. Il devra reconstituer plusieurs fois son régiment, expression pudique et ramassée qui n'exprime que trop bien les horreurs de cette guerre.

Le 20 avril 1918 il est nommé à l'Etat major de l'armée française d'Italie, participant à la bataille de la Piave. Puis ce sera un long séjour en Europe Centrale, à Bucarest d'abord comme sous-chef d'Etat major à l'armée du Danube, puis à Budapest aux côtés du général Graziani nommé président de la commission interalliée en Hongrie. Il décrira par le menu, à travers de longues lettres à sa femme, l'état de ce pays après la défaite austro-hongroise qui aboutira à la signature du traité de Trianon.

Titulaire après la guerre de plusieurs commandements territoriaux, il sera nommé général de brigade en mai 1928, mais décédera quatre mois plus tard d'une crise d'appendicite aiguë à l'hôpital militaire de Lille.

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