Rayon Criminalité
Le génocide imaginaire en République du Congo : chantage contre l'unité nationale et toutes formes d'assistances

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 200 pages
Poids : 254 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-343-18331-2
EAN : 9782343183312

Le génocide imaginaire en République du Congo

chantage contre l'unité nationale et toutes formes d'assistances


Paru le
Broché 200 pages

Quatrième de couverture

La République du Congo est une terre où le vivre-ensemble était ancré dans les moeurs, les différentes couches sociales : une terre d'accueil, un lieu d'hospitalité composé de plusieurs ethnies, une mosaïque de peuples et de cultures symbolisant une fraternité forte, un haut lieu de spiritualité et de brassage de populations d'origines diverses. Ces liens fraternels qui tendent à disparaître, étaient fondés sur les valeurs de solidarité, de partage et d'équité. Ils se manifestaient à travers des gestes d'amitié et de respect. Les lois étaient reconnues par la majorité du peuple.

Dans la société congolaise, la vie est sacrée. Un enfant est né pour grandir et servir la nation, voire l'humanité, mais un mal est né pour ne pas grandir et pour détruire l'unité née. Dans un tel environnement, comment un génocide peut-il naître ?

En République du Congo, il n'y a pas de problème d'espace du territoire qui pourrait conduire les peuples à se confronter mutuellement, l'étendue est suffisamment vaste. Un tel contexte n'est pas censé favoriser l'émergence du sentiment d'extermination d'un peuple par un autre pour des raisons de survie. La gestion du pouvoir est dictée par la volonté du vivre-ensemble. La composition des gouvernements qui se sont succédé ainsi que celle d'autres institutions publiques ont toujours obéi aux exigences de représentativité de tous les départements.

Dans l'histoire des conquêtes, des territoires, toute guerre n'a pas été un génocide. Les pratiques ancestrales en matière de règlement et de différends excluent toute discrimination. Le Congo est un État complet avec toutes les institutions établies. Il n'y a pas de conflit de terre. Le rêve d'un génocide en République du Congo est une utopie.

Le fonctionnement des institutions politiques précoloniales telles que les cours royales, les chefferies de terre, les chefs de cantons, de villages, les conseils notables étaient conformes aux principes démocratiques. Le dialogue, la recherche de compromis, de concession mutuelle, sont des valeurs du vécu quotidien en République du Congo.

Le conflit du Pool est une réaction du politique en vue d'éradiquer une action des bandes armées, assimilable au terrorisme. Aucun État au monde ne peut admettre qu'une partie de son territoire soit pris en otage par les hors-la-loi. Face a une action de génie, l'État emploie des méthodes qui sont celles utilisées par tous, connues et modernes.

Les guerres sont des circonstances de parcours d'une société évoluée. Une guerre menée selon les techniques utilisées par les armées modernes ne peut pas justifier un génocide.

Il y a des notions de droit, il y a aussi des notions d'éthique populaire. Le conflit armé du Pool n'est pas une action concertée du politique. C'est une volonté des bandes armées imposée à l'État. On ne peut négocier facilement avec quelqu'un qui a des armes, mais le Congo a eu l'amabilité de négocier et réussir. La condamnation existe quand il y a volonté de nuire. Ce n'est pas le cas du Congo.

Biographie

Michel Innocent Peya, originaire du Congo-Brazzaville, est docteur en Sciences de Gestion, option Management financier. Ses recherches portent sur la gestion des organisations, sur la pratique de la démocratie en Afrique, sur les questions climatiques et écologiques. Il est chercheur engagé et auteur de plusieurs ouvrages.

Avis des lecteurs

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