Rayon Biologie et écologie des milieux
Le grand livre des graines voyageuses sur les trois océans : Atlantique, océan Indien et Pacifique

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 237 pages
Poids : 890 g
Dimensions : 17cm X 25cm
ISBN : 979-10-298-0444-1
EAN : 9791029804441

Le grand livre des graines voyageuses sur les trois océans

Atlantique, océan Indien et Pacifique


Collection(s) | Le grand livre
Paru le
Relié 237 pages

Quatrième de couverture

Graines voyageuses sur les trois océans

Atlantique, océan Indien et Pacifique

Au début on ne voyait rien, seulement le mouvement des vagues et des traces d'écume sur le sable... Et puis, au milieu des fragments de coquillages, des galets et des touffes d'algues séchées, on a trouvé des graines échouées. Cela paraît une chose étonnante ! Que font-elles là, d'où viennent-elles ?

Ces graines posées sur la grève nous invitent à écouter une histoire naturelle aussi ancienne que la présence des végétaux sur terre. Une histoire muette, qui se raconte par les mouvements des eaux irriguant notre planète. Une histoire qui célèbre aussi l'équilibre harmonieux des eaux et des créatures animales et végétales qui peuplent le monde. Telles des veines et des artères, la terre est animée par la circulation de l'eau, qui imprime dans la roche et dans la boue le tracé des fleuves, ou des rivières sur les continents.

Dans les océans, les courants marins, tels de puissants géants, font circuler d'énormes masses liquides. Plus ou moins salés, plus ou moins chauds ou froids, ils tracent eux aussi de gigantesques routes qu'empruntent animaux ou plantes pour circuler d'un continent vers un autre.

Certaines plantes produisent des graines ou des fruits qui flottent. On peut dire qu'elles confient littéralement leurs embryons à l'élément aquatique. Cette adaptation particulière est appelée par les scientifiques « l'hydrochorie ». Il existe aussi d'autres termes pour des adaptations encore plus spécifiques comme la « nautochorie » c'est-à-dire la capacité de certaines graines à flotter longtemps et sans dommages à la surface des mers. Les graines se laissent ballotter par les courants et les vents, tels de petits voiliers ou des bouées miniatures. Elles finiront peut-être par s'échouer sur des plages insulaires ou continentales lointaines, ou tout simplement par couler.

Dans le monde végétal actuel, peu de plantes ont donné à leurs graines cette capacité à flotter en mer. Les scientifiques ont estimé que seules 0,1 % des graines en seraient dotées.

Et quelle chance ! Cette étonnante propriété se rencontre principalement parmi les végétaux issus des mondes insulaires et tropicaux ultramarins.

C'est en parcourant les plages baignées par les flots de l'Atlantique, du Pacifique ou de l'océan Indien, que l'on peut ramasser ces étonnantes graines navigatrices qui nous racontent un peu de la vie de ces puissants géants liquides que sont les fleuves, les océans et les courants océaniques.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Nathalie Vidal