Le jardin des désespérés

Anatole Steinbach n'est pas homme à se laisser dicter sa conduite et moins encore les romans policiers qu'il écrit depuis qu'il s'est retiré des fonctions de procureur. Il se morfond au Jardin des Hespérides, maison de retraite huppée, dirigée par l'impitoyable cheffe, Catherine Piana, depuis que son neveu l'y a placé... Un soir d'exaltation, une nuit d'ivresse, il se laisse aller à assouvir une pulsion absurde : mettre le feu à la remise du Château. Un incendie, une performance artistique, un cadavre, un commissaire et la vie régulée du retraité s'emballe. L'enquête avance, les placards dégorgent de cadavres, et les soupçons se portent inexorablement sur Anatole. Mais le pire n'est-il pas qu'on y meurt dans ce paradis pour séniors ?

L'auteur nous livre ici, après Une impression macabre, une vision désespérante et très personnelle des maisons de retraite, sur un ton caustique qui n'est pas sans rappeler celui de Jonquet.