Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 229 pages
Poids : 267 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-86746-559-8
EAN : 9782867465598
Les libraires en parlent
Un bon premier roman français, qui, par son sujet et son traitement, sort des sentiers battus.
Fille de mineur, ayant grandi en Moselle, Aline Kiner fait la part belle à l'histoire riche et douloureuse de sa terre d'origine, dont elle évoque les paysages avec autant de poésie que de précision. Elle exploite également avec intelligence deux aspects fondamentaux de la Lorraine : d'une part, l'importance qu'y a tenu l'exploitation des mines, et la manière dont le territoire comme les hommes en portent les cicatrices aujourd'hui ; d'autre part, l'histoire complexe d'une région annexée par l'Allemagne après la défaite de la France en 1940, et marquée plus que d'autres par la violence, la honte et les règlements de compte à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le résultat est un polar psychologique original, porté par une galerie de personnages complexes, tous plus ou moins hantés, et dont l'intrigue, pour être correctement menée, est finalement surtout un prétexte à évoquer une histoire méconnue mais passionnante. Une jolie réussite, qui permet d'explorer de nouveaux horizons.
Quatrième de couverture
Un paysage tranquille de Lorraine, à l'abri du ciel et du vent. Mais l'impression est trompeuse. Les blessures de la guerre, les vieilles haines et la mine y ont creusé bien des failles. C'est dans l'une d'elles qu'un matin d'hiver, le cadavre d'une jeune fille est retrouvé, une corde savamment nouée autour du corps. Le lendemain, on découvre un curieux assemblage de brindilles dans le cimetière du village, à l'endroit même où, en 1944, au lendemain de la Libération, un homme a été pendu. Simon Dreemer, tout juste muté au SRPJ de Metz, et le lieutenant Jeanne Modover, une enfant du pays, devront sonder les âmes et les souvenirs des «gueules jaunes», ces anciens des mines de fer malmenés par l'Histoire. Lesquels des fantômes de la guerre ou de la mine sont revenus pour sacrifier des adolescentes ?