Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 344 pages
Poids : 600 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-8111-0533-4
EAN : 9782811105334
Le jihad de l'âme
Ahmadou Bamba et la fondation de la Mouridiyya au Sénégal, 1853-1913
Quatrième de couverture
Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur de la Mouridiyya, est un personnage central dans l'histoire de l'Islam au Sénégal. Alors que cette importante confrérie soufie a fait l'objet de nombreuses recherches, et bien qu'il existe une abondante littérature hagiographique sur Ahmadou Bamba, on ne disposait encore d'aucune analyse critique sur sa vie. Le Jihad de l'âme constitue une analyse fine de la fondation et du développement de l'ordre à travers une étude biographique de son fondateur.
«L'ouvrage de Cheikh Anta Babou est le travail historique et biographique le plus complet sur la Mouridiyya, par son exploration soutenue, son exploitation systématique, sa lecture croisée et comparative des archives internes et externes... Émergent de cette étude richement documentée et intelligemment argumentée des portraits qui reflètent les multiples facettes de la confrérie mouride et de son fondateur.»
Mamadou Diouf, Institut d'études africaines de l'Université Columbia
«Cheikh Babou a percé l'épais récit hagiographique entourant la vie d'Ahmadou Bamba pour nous donner une biographie méticuleuse de ce personnage-clé de l'histoire du Sénégal. Ce faisant, il a renouvelé la problématique autour de la Mouridiyya, ou plutôt révolutionné la compréhension de ce mouvement religieux et de son fondateur.»
David Robinson, Professeur émérite, Université de Michigan State
«Au moment où le terme Jihad est entré dans notre lexique politique, au prix de multiples simplifications, Cheikh Anta Babou fournit une analyse profondément fouillée sur la place du «Jihad de l'âme» dans la vie spirituelle, intellectuelle et politique d'un des principaux mouvements soufis d'Afrique occidentale, la Mouridiyya au Sénégal. Babou examine minutieusement les perspectives des Mourides sur leur histoire et leurs pratiques religieuses. Il se fonde sur des sources wolof, arabes et orales qui ont rarement été exploitées par les historiens.»
Richard Roberts, Professeur, Centre d'études africaines, Université de Stanford