Rayon Médias et communication
Le juste et l'injuste : émotions, reconnaissance et actions collectives

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 298 pages
Poids : 510 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-296-10778-6
EAN : 9782296107786

Le juste et l'injuste

émotions, reconnaissance et actions collectives


Collection(s) | Logiques sociales
Paru le
Broché 298 pages

Quatrième de couverture

Le juste et l'injuste

Émotions, reconnaissance et actions collectives

Comment distinguer le juste de l'injuste et quel rôle y jouent les émotions ? Quelle est leur place dans les débats publics, dans ce qui fonde la reconnaissance, les actions collectives et l'auto-constitution des groupes ? Ces interrogations traversent ce livre, mais elles se distinguent des analyses habituelles de la sociologie de la communication en ne se limitant pas à la seule question des médias. Si les médias mettent bien en scène les émotions et les mutations qui affectent les critères moraux, participent à la formation et à la délimitation du contenu d'identités collectives, les émotions et leur statut moral mobilisent autre chose, comme l'affirme Jean Widmer, ce livre étant un hommage à ses travaux. Les processus d'identification, de conscience de soi, du regard porté sur autrui qui frappe d'invisibilité les groupes non reconnus sont centraux dans les relations entre émotions et collectivité, que cela soit pour des métiers à forte charge émotionnelle, pour des jeunes confrontés au marché du travail ou pour des « sans-papiers ». Par la diversité de leurs terrains, les contributions regroupées ici éclairent les mécaniques à l'oeuvre pour discriminer le juste de l'injuste, les luttes de ou pour la reconnaissance selon la distinction hégélienne et un développement critique de la pensée de Honneth, pour établir une définition de la justice sociale.

Biographie

Après des études de philosophie, Jean Widmer (1946-2007) s'oriente vers la sociologie qu'il enseigne à l'Université de Fribourg (Suisse) à partir de 1983, est nommé professeur associé en 1990, puis professeur en 1997. Ses travaux, consacrés à l'ethnométhodologie et aux controverses politiques, sont portés par la conviction que l'opposition classique entre sociologies quantitatives et qualitatives laisse de côté l'essentiel : la sociologie en tant qu'étude de ce qui fait ordre dans les sociétés. Il développe ainsi une sociologie centrée sur « l'analyse de discours » pour restituer la dimension sociale des énoncés langagiers, en particulier la parole publique. Il a publié Langues nationales et identités collectives (L'Harmattan, 2004).

Les recherches de Yann Guillaud, socio-économiste du développement, abordent l'accès aux ressources naturelles, le développement économique et les modes de domination. Sa rencontre avec Jean Widmer s'est faite autour de l'apport de « l'anthropologie analytique » de Christian Geffray (1954-2001), dont Yann Guillaud a été l'un des proches.

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