Rayon Productions d'élevage
Le lait, la vache et le citadin : du XVIIe au XXe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XXI-489 pages
Poids : 1000 g
Dimensions : 18cm X 24cm
ISBN : 978-2-7592-0114-3
EAN : 9782759201143

Le lait, la vache et le citadin

du XVIIe au XXe siècle

Chez Quae

Paru le
Broché XXI-489 pages

Quatrième de couverture

Perrette, l'accorte laitière de la fable, portait à pied, très tôt chaque matin, le pot à lait de ses clientes citadines. Elle écoulait la production quotidienne des quelques vaches de l'exploitation. Le lait, produit périssable, devait arriver le plus frais possible sur le marché. À l'époque de La Fontaine, en l'absence de moyens de transport rapides et de procédés de conservation efficaces, le lait devait être produit et collecté à proximité immédiate des lieux où il était vendu. Peu consommé par les populations rurales et ne donnant lieu à aucun commerce important, il était surtout transformé (fromages, beurre) ou servait au nourrissage des veaux.

Retraçant l'histoire de la production laitière, l'auteur montre comment, sous l'effet de la mode au XVIIe siècle, le lait est devenu un produit courant en même temps que le café. Il décrit l'organisation de la production laitière, assurée par les fermes des laitiers-cultivateurs, ainsi que par les étables des laitiers-nourrisseurs situées à l'intérieur de la ville ou dans la proche banlieue.

En lisant cette fable de La Fontaine, il n'est venu à l'esprit de personne que Perrette ait pu ajouter à son lait de l'eau du puits pour faire plus rapidement fortune, ou qu'elle ait trompé sa clientèle sur le volume de lait vendu, ou, pire encore, que son lait ait pu transmettre des maladies mortelles...

Cet ouvrage décrit le long et difficile chemin qui a permis au lait de devenir l'aliment sûr qu'il est aujourd'hui. Si la lutte contre les fraudes est ancienne, l'application des normes d'hygiène ne s'est imposée que plus récemment.

Biographie

Ingénieur agronome, Pierre-Olivier Fanica fait sa carrière dans le service de recherche d'une société spécialisée dans la mise au point de produits phytosanitaires. Il se consacre ensuite à l'écriture et publie la biographie de Charles Jacque, peintre animalier de l'École de Barbizon, également surnommé le «Raphaël» des moutons. Puis il se passionne pour l'histoire de l'agriculture de sa région. Domaine encore peu exploré, l'histoire de la production laitière devient alors son sujet de recherches privilégié.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Olivier Fanica