Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 217 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 14cm X 20cm
ISBN : 978-2-84626-801-1
EAN : 9782846268011
Les libraires en parlent
Le livre de l'été arrive du diable vauvert, au propre et au figuré. Ce premier roman lumineux aiguise d'emblée la curiosité car avant même sa parution en France, il s'est taillé une solide réputation de success story à l'international. Rencontre.
Les livres qui ne trouvent pas de lecteurs finissent au pilon. Déversés dans la gueule dentée d’une recycleuse, ils sont mâchouillés jusqu’à former une pâte anonyme où les mots reviendront se coucher tôt ou tard. A la Stern, Guylain Vignolles est aux commandes de la Zerstör 500, une machine à broyer les petits livres. Comme pour faire la nique à la morosité, Guylain lit aux usagers du RER, les pages miraculées qu’il extrait du ventre de la bête. Bloqué dans la salle d’attente de sa vie, il a su se ménager des percées dans la toile grise des jours ordinaires : un poisson rouge nommé Rouget-de-Lisle, les alexandrins de son collègue Yvon, la quête fiévreuse du vieux Giuseppe... Un jour, il trouve une clé USB qui va réenchanter son quotidien.
Au jeu des sept familles d’écrivains, on verrait bien Jean-Paul Didierlaurent dans la peau du fils de Pennac et Gavalda. il tient d’eux le bagout du conteur, la drôlerie et l’élégance du trait, l’amour des mots doux et le sens de l’hospitalité en littérature. Dans les transports où ailleurs, il faut lire et faire lire "Le liseur du 6h27", le livre qui rend heureux.
Un amoureux des livres qui gagne sa vie en les détruisant, et qui dérobe en cachette les rares pages épargnées pour les lire dans le RER lors de son trajet du matin ; voilà déjà un héros qui n'est pas banal.
Ajoutez à cela un gardien d'usine qui s'exprime exclusivement en alexandrins, un cul-de-jatte qui se lance dans une quête aussi poétique que touchante, une mystérieuse dame-pipi qui écrit -très bien !- sur sa vie, et d'autres encore : voici une galerie de personnages attachants et originaux, a priori fort divers et pourtant tous reliés par un amour, qui est, disons-le tout net, le nôtre aussi : celui de la littérature ; la grande, la plus modeste, celle que l'on lit, celle que l'on écoute, celle à laquelle on se frotte même parfois, en prenant la plume... Un conte des temps modernes, frais et léger, pour tous ceux qui n'imaginent pas une vie humaine sans fable, sans histoire, sans poésie !
Quatrième de couverture
« Peu importait le fond pour Guylain. Seul l'acte de lire revêtait de l'importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écoeurement qui l'étouffait à l'approche de l'usine. »
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d'une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6 h 27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine...
Dans des décors familiers transformés par la magie de personnages hauts en couleurs, voici un magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu'on rencontre rarement.