Le marathonien de l'impossible

Max, court ! Court Max ! !

Et sur l'asphalte mouillé et dans les chemins, les ravines, Max allonge ses foulées.

Il court ! Vers quel but ? Que fuit-il ?

Une vie quotidienne qu'il a chèrement gagnée ?

Sûrement pas, ce serait mal le connaître !

Car cette vie gagnée grâce à la ténacité de tous ceux dont nous avons fait connaissance au cours de son premier livre, il a su la choisir et s'y accrocher, se soutenant à ses rêves.

Et ce n'était pas si facile de faire des études et de grandir lorsqu'on est enfant du Vercors, né en 1943 et orphelin de guerre.

Nous le retrouvons donc adulte et installé dans la vie.

Pourtant il n'a pas couru assez vite, les aléas de la vie le rattrape encore et le bouscule.

Et après ces difficiles débuts, les épreuves surmontées, une autre se profile, terrible, le cancer...

Courir ne sert à rien.

D'ailleurs, il ne peut plus.

C'est dans son passé enfoui sous la réalité quotidienne qu'il va devoir creuser. C'est ce passé plein de vie, et souvent cocasse qui va ressurgir en plusieurs scènes et devenir une force pour l'encourager jusqu'à la ligne d'arrivée du marathon de l'impossible.