Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 298 pages
Poids : 364 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-7436-2974-8
EAN : 9782743629748
Le meilleur
Les libraires en parlent
Considéré à ses débuts comme un jeune prodige du base-ball, Roy Hobbs revient aux affaires à trente-quatre ans, après une parenthèse amoureuse qui l'éloigna des terrains. Pour lui qui rêve de gloire et de victoire, rien n'est trop tard ! Problème : il intègre une désastreuse équipe, qu'il tentera de hisser au sommet avec sa batte de bois blanc, son Excalibur... Entouré d'un manager excédé par leur médiocrité et d'une flopée de personnages attachants, tous plus charismatiques les uns que les autres, il ne cessera de vouloir laisser sa marque et de devenir enfin le meilleur.
Il est temps de découvrir le premier roman de cet auteur New-yorkais disparu il y a trente ans, qui a marqué des auteurs tels que Saul Bellow ou encore Philip Roth.
Une formidable évocation de l'Amérique des années 1950 !
"Ce gars-là, il rattraperait tout ce qui vole", écrivit un reporter. Dont acte : il se trouva qu'une dame qui habitait le sixième étage d'un immeuble donnant sur le stade était en train de nettoyer la cage de son canari vers la fin du match, que les Knights menaient gaillardement, lorsque l'oiseau s'échappa comme une fusée par-dessus le terrain. Roy, qui attendait sa dernière balle, vit un objet venir vers lui dans la lumière rasante, et il sauta très haut pour le bloquer dans son gant. Il dut jeter le tas de plumes sanguinolentes dans la poubelle du clubhouse.
Roy Hobbes a tout pour plaire, sa jeunesse insolente et un coup de batte à faire pâlir les champions les plus chevronnés. Le monde du base-ball professionnel lui tend les bras. A moins que Madame la Mouise ne s'en mêle et ne l'envoie pendant quinze ans broyer du noir loin des stades.
A trente-cinq ans Roy fait un retour inopiné au sein de l'équipe des Knights alors en pleine déconfiture au grand désarroi de Pop Fisher, leur bouillonnant manager. Mais rien ne va de soi, il faut jouer des coudes, essuyés des coups, laisser son passé dans le flou, et surtout, surtout ne pas tomber amoureux de Memo, rousse plantureuse et ambigue qui ne cesse de l'aguicher pour mieux se dérober. Et le sport dans tout ça ? Et bien Roy défraie la chronique par des scores hallucinants, excite la presse et les spectateurs versatiles. Va-t-il réaliser son rêve de grandeur ? Le rêve américain ne risque-t-il pas encore une fois de se faire la malle ?
Il y a quelque chose de mythologique et de chevaleresque dans ce superbe roman du trop méconnu Bernard Malamud, vénéré - excusez du peu - par Philip Roth et Michael Chabon, entre autres. Son écriture gigogne bouscule les conventions, secoue l'American Way of Life avec une vigueur sans pareille. Vous n'oublierez pas de sitôt cette ribambelle de personnages plus vraie que nature, leurs espoirs et les démons qui les titillent. "Le Meilleur" est un grand livre rebelle et doux, un vibrant hommage aux perdants magnifiques ainsi qu'un hymne à la beauté du geste.
Quatrième de couverture
Le meilleur
Roy Hobbs observe son reflet trouble dans la vitre d'un train. Il file vers Chicago où une prometteuse carrière de joueur de baseball l'attend. Sur sa route, le jeune prodige croise Harriet Bird, créature au charme fatal. Elle interrompt brutalement un avenir qu'il pensait tout tracé.
Quinze ans plus tard, Roy accomplit néanmoins sa destinée. Il devient une star, pulvérise les records, attire les foules et la presse. L'American Dream est en marche. Mais la légende menace de s'enrayer : les rêves recèlent toujours leur part d'ombre.
Publié en 1952 aux États-Unis, Le Meilleur est un classique de la littérature américaine, qui a inspiré des écrivains comme Don DeLillo ou Michael Chabon. Il est traduit pour la première fois en français.