Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 171 pages
Poids : 188 g
Dimensions : 14cm X 18cm
ISBN : 978-2-7143-1225-9
EAN : 9782714312259
Les libraires en parlent
Premier roman, mais coup de maître!
Impossible à résumer (et impossible à refermer!)
On y croise aussi bien Christophe Colomb que Diane Arbus.
Encore une preuve du travail formidable des éditions Corti.
En mêlant le récit de vies minuscules et celles des personnalités illustres, notre auteur retrace une sorte d'histoire de l'humanité en s'interrogeant sur la manière dont l'homme envisage son rapport au temps, à l'espace, à la spiritualité.
La construction virtuose de ce roman, faite d'analogies et de résonances, force l'admiration !
Depuis l'antre des cavernes où s'ébattent les traces préhistoriques de mains et d'animaux jusqu'aux photographies des marginaux captés par Diane Arbus, Bruno Remaury tisse une grande histoire de l'humanité. le projet est ambitieux et le moyen si humble, même pas deux cents pages, délicates, qui tissent peu à peu des liens entre anonymes fictionnés et grandes figures d'artistes pour relever, souligner, dégager des passages de bascule dans le rapport qu'entretiennent les hommes avec le monde qui les entoure. on en sort éblouis, comme nourris de l'intérieur par tant de finesse et d'intelligence.
Quatrième de couverture
Ce texte, qui mêle fiction et faits réels, entrelace petites et grandes destinées prises dans les mouvements invisibles du monde. S'y croisent un préhistorien amateur, des ogres, des mineurs rescapés, des figures bibliques, August Sander et Christophe Colomb, Léonard de Vinci, un lettré, une jeune émigrante, un chauffeur de bus, des essais nucléaires, Jackson Pollock ou Diane Arbus.
Fonctionnant par fragments et associations, Le Monde horizontal dessine en la suggérant l'évolution de notre rapport au monde, de la verticalité des astres et des dieux du début des temps à l'horizontalité indéfiniment répétée de la civilisation qui nous entoure. Au bout de ce parcours, dont le lecteur est aussi le traducteur, reste la figure de l'homme, sa place dans le monde, les multiples visages de sa détresse.
Au fond il s'agit d'une chronique au sens qu'en donne Walter Benjamin : une narration faite d'une superposition de couches minces et transparentes, qui se passe d'explication, et à laquelle le récepteur donne sa signification.