Rayon Peinture
Le Musée des Offices et le palais Pitti : la peinture à Florence

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 688 pages
Poids : 4210 g
Dimensions : 25cm X 31cm
ISBN : 978-2-8099-1419-1
EAN : 9782809914191

Le Musée des Offices et le palais Pitti

la peinture à Florence


Collection(s) | Livre d'art
Paru le
Relié sous jaquette 688 pages
préfaces Marco Chiarini, Antonio Paolucci
traduit de l'italien par Jean-Philippe Follet
Tout public

Quatrième de couverture

Nous avons choisi de présenter en un seul et même volume le patrimoine artistique des deux grandes galeries florentines : le musée des Offices et le palais Pitti. Ce parti pris s'explique aisément par la grande unité des deux collections et par leur attachement mutuel. Ne sont-elles pas reliées par le Corridor de Vasari et le Ponte Vecchio ? Nous n'avons pas oublié pour autant que les Galeries florentines possédaient un grand nombre de tableaux d'une rare qualité dans les autres musées de la ville ; voilà pourquoi cet ouvrage inclut aussi les chefs-d'oeuvre exposés à la galerie de l'Académie, au musée San Marco, au Bargello et au Cenacolo di San Salvi. Ces galeries font partie intégrante du grand ensemble muséographique florentin. Elles offrent une vision complète et unique au monde de la peinture toscane ainsi qu'une excellente synthèse des autres écoles italiennes (de l'école vénitienne notamment). C'est Côme de Médicis qui, le premier, eut l'intelligence de regrouper aux Offices ses collections personnelles. Son projet fut repris et complété par ses successeurs François Ier, Ferdinand Ier et Ferdinand II. Grâce aux généreux legs de la famille Della Rovere, la galerie des Offices acquit très vite ses lettres de noblesse. Au fil des siècles, la galerie palatine, inaugurée par Côme II, s'enrichit, elle aussi, des legs des Della Rovere, des collections du cardinal Léopold de Médicis et des Lorraine.

Tous les grands noms de la peinture européenne sont représentés dans les galeries florentines avec des oeuvres choisies avec soin, parfois même avec des ensembles exceptionnels, comme ceux de Raphaël, Andrea del Sarto, Bronzino, Pontormo, Titien, Caravage et Rubens. De l'école flamande, le musée des Offices et le palais Pitti conservent aussi quelques tableaux de grand intérêt, signés Memling, Van der Weyden et Van Orley, ainsi que le Triptyque Portinari de Hugo van der Goes, qu'il faut peut-être considérer comme le chef-d'oeuvre de la peinture nordique du XVe siècle. Les deux musées peuvent enfin se flatter de détenir six oeuvres de Dürer, des tableaux de Greco, Velázquez, Murillo et Goya.

Biographie

Mina Grégori est titulaire de la chaire d'Histoire de l'Art médiéval et moderne à l'université de Florence. Elle est aussi présidente de la fondation d'art Roberto Longhi (Florence) et dirige, avec Cesare Garboli, la revue Paragone fondée par Roberto Longhi. Après avoir étudié la peinture lombarde des XVIe et XVIIe siècles, elle s'est spécialisée dans l'histoire du Seicento florentin. On lui doit plusieurs publications : des essais, des monographies, ainsi que les catalogues des expositions consacrées à Morazzone (1962), à Giovanni Battista Moroni (1979), aux Campi et au Caravage (Naples et Metropolitan Museum de New York, 1985). En 1991-1992, elle a organisé, à Florence et à Rome, une importante rétrospective des oeuvres du Caravage.

Antonio Paolucci est depuis 2007 directeur des musées du Vatican. Il a été surintendant à la Direction des monuments et des richesses artistiques de Florence, rédacteur de la revue Paragone et directeur du département restauration à l'Atelier des pierres dures et des mosaïques de Florence. Il a publié plusieurs études et monographies sur Donatello (1965), le musée de la collégiale de Sant'Andrea d'Empoli (1985), les ateliers de restauration florentins (1986), la pinacothèque de Volterra (1989), Piero della Francesca (1989-1990) et Antoniazzo Romano (1992).

Marco Chiarini, qui a dirigé la galerie Palatine (palais Pitti, Florence), fut l'un des spécialistes les plus éminents dans le domaine de la peinture du XVIIe siècle. Il fut d'ailleurs l'un des commissaires de la grande exposition de 1986, consacrée au XVIIe siècle florentin. Il a publié plusieurs articles et ouvrages sur les artistes à la cour du grand-duc (1969), les derniers Médicis (1974), les tableaux de la collection du prince Ferdinand de Toscane (Paragone, 1975), le portrait en Italie au siècle de Tiepolo (1982) et les peintures hollandaises des XVIIe et XVIIIe siècles (1989).

Avis des lecteurs

Du même auteur : Mina Gregori