Rayon Histoire de la littérature
Le musée imaginaire de George Sand : l'ouverture et la médiation

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 263 pages
Poids : 334 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782707812773

Le musée imaginaire de George Sand

l'ouverture et la médiation


Paru le
Broché 263 pages

Quatrième de couverture

Ces lectures de l'imaginaire sandien se veulent l'image d'une oeuvre plurielle qui a su conserver dans sa diversité une grande unité. C'est pourquoi nous avons choisi de les regrouper autour de quelques points synthétiques qui renvoient tous à cette double problématique : l'ouverture et la médiation. De nombreuses images, de nombreux thèmes, de nombreuses figures expriment fréquemment dans l'oeuvre ces deux axes : la frontière, la voix et la musique, l'éducation, les rapports entre l'archaïque et la modernité, la pudeur et l'impudeur, le repli et l'ouverture.

L'ouverture, nous la retrouvons aussi bien dans la représentation de l'espace que dans celle du temps, nous la retrouvons dans la psychologie des personnages en quête d'une transformation, nous la retrouvons enfin dans de multiples thèmes comme le voyage ou la musique. La médiation n'est pas moins sollicitée par l'imaginaire sandien, car l'ouverture elle-même s'inscrit souvent dans une situation d'échange, de communication.

La générosité est la clé de la sensibilité et de la pensée sandienne, une sensibilité et une pensée mobiles, qui concilient les besoins du repli et de l'ouverture dans un souci naturel d'unité et d'équilibre. L'ouverture et la médiation nous paraissent structurer en profondeur un imaginaire qui semble céder naturellement aux sollicitations synthétiques en tissant avec souplesse des liens entre les éléments opposés. La vision du monde sandienne englobe, sans artifice, tous les contraires, car l'imaginaire sandien est d'abord le lieu du relationnel, du dialogue et de l'échange.

Biographie

Gérard Peylet, professeur de littérature moderne et contemporaine à l'Université de Bordeaux 3, est spécialiste de littérature «fin de siècle» à laquelle il a consacré de nombreux articles et trois ouvrages, Les évasions manquées ou les illusions de l'artifice dans la littérature fin de siècle (Champion, 1986), La littérature fin de siècle, entre décadentisme et modernité (Vuibert, 1994), Huysmans ou la double quête, vers une vision synthétique de l'oeuvre (L'Harmattan, 2000). Il édite chez Slatkine, en collaboration avec S. Bernard-Griffiths, Les Lettres d'Edgar Quinet à sa mère : tome 1 (1808-1820), Champion, 1995, tome 2 (1821-1825), Champion, 1998, tome 3 (1826-1830), Champion, 2003. Il dirige depuis 1998 le LAPRIL (Laboratoire Pluridisciplinaire de Recherches sur l'Imaginaire) et la collection Eidôlon.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Gérard Peylet