Le parc naturel Viroin-Hermeton

Plus discret, le Parc naturel Viroin-Hermeton n'en recèle pas moins quelques trésors géologiques, faunistiques, floristiques et patrimoniaux.

Ce territoire, qui s'étend sur vingt kilomètres, du nord au sud, chevauche pas moins de quatre régions naturelles typiques : le Condroz gréseux, la Fagne schisteuse et humide, la Calestienne calcaire et sèche et enfin l'Ardenne boisée. Ce qui explique cette variété de paysages, modelés par plusieurs rivières, le Viroin et l'Hermeton principalement, l'Eau blanche et l'Eau noire, ses affluents. Le relief, parfois accidenté, donnera à voir ses gouffres et fondris, dont le fameux Fondry des Chiens. Les pelouses calcaires nombreuses hébergent des orchidées, des ophrys ou des anémones, ou encore le vol de la Cétoine dorée ou du Flambé. On peut y entendre aussi le Râle des genêts, la Gélinotte des bois ou l'Engoulevent.

La main de l'homme est très présente dans le Parc au fil de ses dix-huit villages taillés dans la pierre calcaire de la région. Chacun pouvant s'enorgueillir d'une imposante ferme-château, d'une maison de bailli, d'une église au cimetière fortifié, ou encore d'un moulin ou d'un pont. Enfant du pays et parfois surnommé le "Pagnol wallon", Arthur Masson, et son célèbre Toine Culot, hantent toutes les maisons de Treignes, des plus humbles aux plus cossues. Mais rien ne vaut une des nombreuses promenades proposées en fin d'ouvrage pour aller à la découverte de cette attachante région.