Rayon Patrimoine architectural
Le patrimoine de Mantes-la-Jolie : un passé en éternel devenir

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 160 pages
Poids : 1376 g
Dimensions : 26cm X 30cm
ISBN : 978-2-36219-170-1
EAN : 9782362191701

Le patrimoine de Mantes-la-Jolie

un passé en éternel devenir


Collection(s) | Patrimoines d'Ile-de-France
Paru le
Relié sous jaquette 160 pages
sous la direction de Julie Guiyot-Corteville
textes Roselyne Bussière
avec la collaboration de Hélène Bouisson, Catherine Crnokrak, Jeanne Paquet et al.
photographe Laurent Kruszyk
cartographe Diane Bétored
Tout public

Quatrième de couverture

Le patrimoine de Mantes la Jolie

Un passé en éternel devenir

Une collégiale gothique, des fortifications, des hôtels particuliers, un hôtel-Dieu, une sous-préfecture Napoléon III, des cités-jardins, une « plus belle mairie de France », un grand ensemble, comment trouver une logique à cet inventaire à la Prévert ? Tout simplement en chaussant les bottes de sept lieues de l'histoire de France !

Voici, en effet, Guillaume le Conquérant qui incendie la ville en 1087. Voici Louis VII le Jeune dont le frère Philippe est abbé de la collégiale. Ils sont suivis par les deux cousins ennemis, Charles de Navarre dit le Mauvais et Charles V dit le Sage, qui n'ont de cesse de fortifier la ville, le pont, le château, la collégiale. Mais ne dirait-on pas Du Guesclin qui vient de reprendre la ville au nom du roi ? La roue de fortune de l'église Sainte-Anne continue de tourner et voici Mantes sous la domination des Anglais qui fortifient encore et construisent la tour Saint-Martin. J'aperçois Henri IV qui trépigne aux portes de Paris. Mantes est alors un court instant la petite capitale de la France. Anne d'Autriche et le jeune roi Louis XIV viennent pour un petit séjour dans les hôtels de la rue Baudin. Il me semble reconnaître Bossuet, c'est vrai qu'il est doyen de Gassicourt. Mais le vieux pont menace ruine et l'ingénieur Perronet vient en construire un nouveau. L'histoire s'accélère, les révolutionnaires maltraitent la collégiale, le chemin de fer transforme l'horizon et la population augmente, augmente si bien que Mantes annexe les territoires alentour, Mantes-la-Ville puis Gassicourt. Mais j'entends les sirènes hurler, les Alliés bombardent le pont et la voie ferrée. Il faut reconstruire et le président Vincent Auriol vient poser la première pierre de la renaissance de la cité. C'est le prélude à la modernité qui gagne de plus en plus, détruit les Bas-Quartiers, urbanise un aérodrome...

La voici, la logique de ce parcours patrimonial, le passé de la ville est en éternel devenir.

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