Rayon Relations internationales
Le patron de Dallaire parle : révélations sur les dérives d'un général de l'ONU au Rwanda

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782952231503

Le patron de Dallaire parle

révélations sur les dérives d'un général de l'ONU au Rwanda


Collection(s) | Secrets d'Etat
Paru le
Broché 207 pages

Quatrième de couverture

"J'ai serré la main du diable" déclare presque pieusement le général Roméo Dallaire, commandant des casques bleus de l'ONU au Rwanda en 1994.

Depuis plus de dix ans, son patron, Jacques-Roger Booh Booh, chef de la Mission des Nations Unies pour l'Assistance au Rwanda (Minuar), garde le silence habituel des diplomates professionnels. Mais, le tapage médiatique de Dallaire est devenu indécent.

Pour la première fois, le diplomate sort de sa réserve et accuse le militaire, qui était sous ses ordres, d'avoir trahi la mission de l'ONU à Kigali. Booh Booh révèle que Dallaire a clandestinement posé des micros dans son bureau pour écouter toutes les conversations officielles et confidentielles à des fins de sabotage. Il affirme que le même Dallaire ne lui a jamais présenté le moindre rapport sur l'attentat qui a déclenché le génocide ni sur l'assassinat des casques bleus belges. Il a négligé la sécurité des Rwandais et celle des soldats de la Minuar.

Dallaire a carrément choisi son camp en contribuant secrètement à la victoire militaire des rebelles tutsi contre l'armée hutu. Cet officier canadien, qui a reçu les décorations et les honneurs de son pays, n'est pas le général Mc Arthur. Il n'est ni un héros ni un fonctionnaire respectable. Sa mission fut un fiasco.

Face à l'histoire et à son travail, Dallaire est mis à nu et sommé de rendre des comptes.

Biographie

Jacques-Roger Booh Booh fut le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et le chef de la Mission des Nations Unies pour l'Assistance au Rwanda (Minuar) de 1993 à 1994. Diplomate de carrière, il a été ambassadeur à Paris et ministre des Affaires Etrangères du Cameroun.

Avis des lecteurs