Rayon Histoire de la littérature
Le pauvre diable : destins de l'homme de lettres au XVIIIe siècle : colloque international, Saint-Étienne, les 15, 16 et 17 septembre 2005

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 336 pages
Poids : 595 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782862724041

Le pauvre diable

destins de l'homme de lettres au XVIIIe siècle
colloque international, Saint-Étienne, les 15, 16 et 17 septembre 2005


Paru le
Broché 336 pages
avec la collaboration du CEREDI de Rouen
responsable du colloque et des actes Henri Duranton
publié par la Société française d'étude du XVIIIe siècle
Public motivé

Quatrième de couverture

[ces] auteurs renommés

Qui, dégoûtés de gloire et d'argent affamés,

Mettent leur Apollon aux gages d'un libraire

Et font d'un art divin un métier mercenaire. (Boileau)

Je me suis fait auteur, disant la messe,

Persécuteur, délateur, espion;

Chez les dévots je forme des cabales:

Je cours, j'écris, j'invente des scandales,

Pour les combattre et pour me faire un nom. (Voltaire)

Quand je dis que la pauvreté doit être un des mots de la devise des gens de lettres, je ne prétends pas qu'ils soient obligés d'être indigents, comme ils le sont d'être vrais et libres, et que la pauvreté doive être un attribut essentiel de leur état; je dis seulement qu'ils ne doivent pas la redouter. (Diderot)

Et comment les gens de lettres ne seraient-ils pas l'objet de la jalousie et de la haine? leur état les rend indépendants, s'ils ont l'âme assez noble pour vouloir l'être. (D'Alembert)

Les lettres ne donnent pas précisément un état, mais elles en tiennent lieu à ceux qui n'en ont pas d'autre, et leur procurent des distinctions, que des gens, qui leur sont supérieurs par le rang n'obtiendront pas toujours. (Duclos)

Que ceux qui méprisent les lettres, apprennent donc aujourd'hui [...] combien elles sont utiles dans les plus grandes places et dans les emplois les plus importants. (Valincour)

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