Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 265 pages
Poids : 329 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782881086076
Quatrième de couverture
Est-il possible qu'au lendemain du bac, on puisse dire non à l'alignement, aux études universitaires surveillées, à une carrière tracée dans l'ornière, non à la sécurité, non à la neutralité ? Parti de ce non, quelqu'un peut-il aller chercher sur les routes le oui de l'ouverture à la vie dangereuse ?
Peut-on traverser l'Italie à pied sans le sou, faire le tour de l'Albanie, être choisi pour être leur futur pope par les habitants d'un bourg appelé Chimère dans le Sud albanais, s'échapper, épouser une Tzigane russe au Kosovo, se faire expulser par la police serbe, revenir en Suisse toujours à pied, repartir à Paris pour y faire un apprentissage raté du métier de maquereau, aller travailler dans la Reichsbahn au Schleswig-Holstein, être débardeur dans le port de Copenhague, y fêter son vingtième anniversaire et arriver à l'heure à la caserne des Vernets pour commencer son école de recrue ?
Les réponses à ces questions se trouvent dans le roman initiatique présenté ici, un texte souvent repris, commenté oralement et par écrit, remanié, enfin habillé de manière décisive.
Jean Buhler ne se laisse pas chatouiller les méninges pour savoir s'il est un écrivain voyageur ou un voyageur écrivain. Il voyage, il écrit, il conte dans la tradition nomade. Peut-être comptera-t-il un jour aux yeux de ceux qui l'auront vu passer, entendu, lu. Peut-être donnera-t-il envie à ses lecteurs et lectrices d'aller mesurer au bout des routes parcourues à pied la part de réalité cachée dans le vécu et dans la gangue des chimères.
Qu'on mette donc des housses aux fauteuils du salon, qu'on donne la clé à la voisine, le chat à la SPA, qu'on aille voir la tête qu'on fait derrière la ligne de l'horizon, bonne route à chacune et à chacun