Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 267 pages
Poids : 272 g
Dimensions : 13cm X 20cm
EAN : 9782707144959
Le pouvoir du Monde ou Les illusions perdues
Quatrième de couverture
Partout, on s'inquiète sur l'avenir des médias. Dans la presse, les radios et les télévisions, les journalistes ont pris, sans être élus ni surtout responsables, un pouvoir considérable dans nos sociétés. Mais, comme tous les pouvoirs, ils sont l'objet de suspicion et de critiques de plus en plus sévères. Le temps viendra-t-il où, comme les citoyens désertent les urnes, les lecteurs et les spectateurs déserteront les médias d'information ? La question est particulièrement dramatique pour la presse quotidienne nationale. La crise dans laquelle est entré Le Monde au début des années 2000 est exemplaire de cette situation car, longtemps, ce journal qui se voulait de référence semblait à l'abri des dérives. Nourri d'une enquête au long cours, ce livre de Bernard Poulet porte sur le célèbre «quotidien du soir» un regard critique révélateur des problèmes du journalisme contemporain. Il met à jour les ressorts de l'incroyable ambition qui a animé Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Alain Minc depuis 1994 : rien moins que changer la République...
Bernard Poulet révèle ainsi l'ancienne et étrange fascination-répulsion entre François Mitterrand et les leaders de la gauche de la rédaction, un facteur clé pour comprendre l'évolution ultérieure du quotidien après que ces derniers ont pris le pouvoir. Et il raconte comment ils ont conduit une véritable révolution journalistique, faite d'innovations, mais aussi, en privilégiant les «coups» et la mise en scène de l'information, de graves dérapages...
«Le patient décryptage de Bernard Poulet, conclusion de trois ans d'enquête, se démarque de celui de ses prédécesseurs en adoptant un ton moins polémique mais s'engage sans faillir dans ce que l'auteur appelle le "problème du Monde".» La Croix
«L'autoroute d'une crise que Péan et Cohen ouvrirent à la hache, Poulet l'emprunte avec le sécateur du finisseur. Son acier est précis, son ton est froid, et l'un et l'autre d'autant plus efficaces.» Libération