Fiche technique
Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 229 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 24cm X 31cm
EAN : 9782702512890
Le régiment d'infanterie chars de marine
il revint immortel de la grande bataille
Quatrième de couverture
«Il revint Immortel de la grande bataille !». Prestigieuse formation s'il en est, le Régiment d'Infanterie Chars de Marine a traversé un siècle de conflits, subi réformes et restructurations au gré des innovations techniques et des orientations politiques... Il est passé de l'infanterie aux blindés avant de découvrir aujourd'hui la polyvalence des missions de projection. Fleuron de la «Coloniale» puis des Troupes de Marine, le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc a vu le jour dans ce pays en 1911. La Grande Guerre et la renommée de Douaumont en font le régiment le plus décoré de France. En 1944, il s'illustre à Toulon et en Alsace au sein de la 9e DIC, et participe à la chevauchée de Rhin et Danube. En Indochine, ses marsouins se distinguent dans une gamme de missions dont la moindre n'est sûrement pas la guerre de course menée contre les bateaux de ravitaillement viets à bord d'une jonque spécialement armée par des volontaires du régiment. En Algérie, le RICM, qui deviendra en 1958 «Régiment d'Infanterie Chars de Marine», mène la vie difficile et sans gloire des troupes de secteur, une tâche capitale que ses appelés et rappelés poursuivront jusqu'à la déchirure de 1962 avec courage et abnégation.
Après son installation à Vannes, en terre bretonne, et une traversée du désert de 15 longues années consacrées à l'entraînement dans l'éventualité d'un conflit sur le théâtre Centre-Europe, en 1978 le RICM renoue avec les interventions extérieures pour lesquelles il est progressivement professionnalisé. D'abord le sable du Tchad, puis la guerre civile au Liban. Les opérations en Afrique et l'horreur du Rwanda, la guerre du Golfe et le Cambodge, puis les Balkans, et aujourd'hui le terrible tribut de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire.
Chargé de gloire, fier de ses traditions, le RICM, aujourd'hui implanté à Poitiers, se situe toujours au premier rang des troupes d'intervention, partout où le devoir fait signe.