Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 280 pages
Poids : 460 g
Dimensions : 16cm X 25cm
ISBN : 978-2-8004-1415-7
EAN : 9782800414157
Le régionalisme sud-américain, l'Union européenne et les Etats-Unis
Quatrième de couverture
Le régionalisme sud-américain, l'Union européenne et les Etats-Unis
L'ouvrage de Sebastian Santander cherche à restituer dans une perspective globale le régionalisme de l'après-guerre froide. Résolument interdisciplinaire, il mobilise les études comparées, les relations internationales, les études latino-américaines et européennes.
Son originalité est double. Comme l'écrit Mario Telò dans sa Préface, c'est « l'oeuvre d'un chercheur qui connaît de l'intérieur la vie de plusieurs pays latino-américains » et d'un « spécialiste des études sur l'Union européenne et ses relations internationales ». C'est aussi une « étude des facteurs externes, exogènes, du régionalisme latino-américain », entre autres du « triangle atlantique », incluant les deux puissances du Nord, l'Europe et les Etats-Unis » : Sebastian Santander y analyse les visées hégémoniques du projet régionaliste promu dans les Amériques par les Etats-Unis et la stratégie d'exportation du modèle d'intégration et de gouvernance régionale de l'Union européenne.
Fondé sur la tension théorique entre deux pôles, l'International political Economy et l'institutionnalisme, l'ouvrage, poursuit le président de l'Institut d'Etudes européennes de l'ULB, met « en exergue le lien profond entre régionalisme et mondialisation néo-libérale » - appréhendé à travers les idées, les politiques d'adaptation ou les ruptures avec les traditions étatistes en économie -, mais aussi les « facteurs politiques, internes et externes, qui expliquent l'émergence d'un « régionalisme stratégique » (...) Cette tension théorique présente donc une logique évolutive » : Sebastian Santander le démontre, « l'approche politico-stratégique du néo-régionalisme s'impose en raison de l'instabilité et de l'hétérogénéité du système international de l'après-guerre froide, de la fragilité de la globalisation, de la stagnation de l'OMC, des tensions géopolitiques transatlantiques qui opposent l'Europe et l'Amérique latine d'un côté, les Etats-Unis de l'autre, après les attentats du 11 septembre ».