Collection(s) : Thèse de l'Ecole cathédrale
Paru le 31/08/2006 | Broché 254 pages
Public motivé
préface Livio Melina
Les possibilités d'action de la médecine contemporaine sur la vie de l'homme et les effets provoqués sur celle-ci sont devenus des préoccupations majeures du questionnement moral. Or, dans les instances universitaires comme dans les débats publics, un terme s'est imposé pour qualifier ce domaine de recherche et le système théorique sensé apporter les réponses attendues par rapport à des perspectives angoissantes : bioéthique. L'objet de notre thèse est de montrer les insuffisances majeures de la bioéthique, du moins dans sa matrice anglo-saxonne, quant à sa capacité à guider le discernement d'un agir bon et de proposer une approche alternative. Une première partie critique les insuffisances éthiques et anthropologiques du projet bioéthique, tandis qu'une deuxième partie illustre cette critique à partir du cas concret des patients en état végétatif chronique. Enfin, une troisième partie reprend une vision unifiée de l'homme, et privilégie la promotion d'une «éthique de communion» qui peut trouver son expression en médecine dans le développement d'une alliance thérapeutique entre le médecin et le patient. Le travail parcoure une longue argumentation de raison avant de proposer l'unité vertueuse d'un agir éclairé par la lumière de la Révélation biblique.
Né en 1964, le Père Brice de Malherbe est actuellement délégué de l'Archevêque de Paris auprès des établissements hospitaliers catholiques. Directeur au Séminaire de Paris, il enseigne à l'Ecole Cathédrale et à la Faculté Notre-Dame.