Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 222 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 979-10-226-0146-7
EAN : 9791022601467
Le rêve du retour
Les libraires en parlent
Un journaliste salvadorien exilé au Mexique décide de rentrer au pays pour lancer un projet de revue.
La perspective du retour déclanche chez ce narrateur alcoolique et hypocondriaque des angoisses qui dérèglent son organisme. Il entame alors des séances d'hypnose afin d'éclairer les origines profondes de son inquiétude, en remontant aux premières années de son existence.
Ce rêve du retour prend rapidement des allures de fuite et de dérobade pour ce narrateur dont l'indécision et la lâcheté sont abordés avec un cynisme réjouissant.
C'est un récit qui nous raconte avec humour et brio la peur de l'engagement, tant politique que sentimental, à travers l'histoire nébuleuse du Salvador dans les années 70 et à travers l'effondrement d'un couple.
Un roman drôle et intelligent dont il faut souligner l'excellente traduction qui colle parfaitement à l'odieuse personnalité du narrateur!
Quatrième de couverture
Le rêve du retour
Au début des années 90, le gouvernement du Salvador et la guérilla entament des négociations ; Erasmo Aragón, journaliste salvadorien exilé au Mexique, songe à regagner son pays d'origine, ce qui lui permettrait également de planter là sa femme et sa fille qui l'énervent prodigieusement. Dans l'attente du départ, il vit dans un état second, entre les vapeurs de l'alcool et les bouffées d'angoisse, hanté par des souvenirs confus et la peur d'être arrêté à sa descente de l'avion. Souffrant d'une douleur chronique au foie, il consulte don Chente Alvarado, un vieux médecin qui lui prescrit des séances d'hypnose censées le soulager, dont au réveil il ne se rappelle rien.
Paranoïaque, égoïste, velléitaire, le narrateur nous entraîne dans un flot de phrases au bord de la crise de nerfs, de soirées arrosées en lendemains de cuites, obsessionnel jusqu'à la déraison. Avec ce roman brillant, Castellanos Moya continue sa grande exploration de la violence, ici incrustée au plus profond de l'individu, comme si la guerre habitait les corps bien longtemps après la fin des hostilités.
« Ce roman a l'intense vigueur des grandes fictions. » New York Times