L'étude part d'une évidence : <> On tente donc de retrouver les soubassements de ce qui apparaît comme une construction idéologique. Dans les termes du XIXe siècle elle donne son visage mythique au portrait ainsi dessiné. La femme est visage, objet esthétique, Idéal. On évoque alors ce vaste processus d'idéalisation culturelle, dont les femmes, dans leur réalité vivante, sont victimes. Les textes qui nous retiennent, avec leurs personnages inoubliables, Nastassia dans l'Idiot, Tess dans Tess d'Uberville, Lulu chez Wedekind polémiquent, chacun à sa façon avec les images d'une féminité maléfique engendrées par la misogynie fin de siècle. L'idéalisation romantique réfractée laisse parler sa face sombre.