Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 285 pages
Poids : 308 g
Dimensions : 14cm X 22cm
EAN : 9782747563246
Le service social du travail
avatars d'une fonction, vicissitudes d'un métier
Quatrième de couverture
LE SERVICE SOCIAL DU TRAVAIL
Avatars d'une fonction, vicissitudes d'un métier
Le service social du travail est sans doute un des services les plus méconnus des entreprises et les assistantes sociales du personnel un des segments les moins familiers du travail social. Pourtant plus de cinq mille entreprises bénéficient de leurs prestations, et quelque trois mille cinq cents assistantes sociales les dispensent !
C'est là un des paradoxes de ce métier, fan des plus anciens du travail social puisqu'il trouve son origine durant le premier conflit mondial avec la nomination des surintendantes d'usines dans les ateliers d'armement. Recrutées très sélectivement, formées dans une école prestigieuse, les surintendantes survivront à la guere et s'imposeront dans le monde naissant des entreprises tayloriennes et des grandes administrations. Certains ont d'ailleurs vu en elles, les précurseurs de nos actuels directeurs des ressources humaines. Le Régime de Vichy légalisera le sevice, en 1942, lui affectant un personnel spécialisé, les conseillers sociaux du travail. A la Libération, le législateur confirmera son existence. Pour autant, ni les conseillers ni les surintendantes d'usines ne réussiront à s'imposer et à donner une identité forte à leur service. Ils vont peu à peu être remplacés par des assistantes sociales.
Les entreprises elles-mêmes, confrontant pourtant leurs salariés à de constants mouvements de restacturation, vont avoir de plus en plus tendance, dans les années quatre-vingt dix, à externaliser le service social et à le confier à des associations interentreprises, voire à des assistantes sociales libérales.
Avatars d'une fonction, vicissitudes d'un métier ! Par delà la présentation du service social du travail, de son environnement, de ses missions, du travail concret qui s'y fait, des carrières qui s'y déroulent, des identités qui s'y affirment, les auteurs s'interrogent ici sur l'échec relatif d'une dynamique professionnelle. Ils apportent une contribution essentielle à la sociologie des professions.