Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 340 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 978-2-8251-4497-8
EAN : 9782825144978
Le songe d'Empédocle
Quatrième de couverture
Le songe d'Empédocle
Roman initiatique, Le Songe d'Empédocle narre le périple du jeune Oribase sur les traces de la Phratrie des Hellènes, une mystérieuse société secrète qui, depuis vingt-cinq siècles, transmet les mythes et les rites de la Grèce des sages et des chamanes.
À la fin du vingtième siècle, alors que le vieux continent sort exsangue des Grandes Conflagrations et que la Phratrie des Hellènes traverse une phase de déclin, Oribase reçoit pour mission de rassembler ce qui est épars et, tout d'abord, les quatre parties d'un polyptyque à l'étrange pouvoir, dû au génie d'Arminius, un peintre maudit.
Cette quête fervente mène le jeune homme de la campagne brabançonne à la Forêt de Brocéliande, de la Rome souterraine au sanctuaire de Delphes, et jusque sur les rives du Gange. Il y rencontre des maîtres de vérité ainsi que des femmes sereines ou ardentes qui l'aident à décanter des enseignements le confrontant à ses blessures et à ses certitudes.
À la fois odyssée spirituelle et parcours philosophique, Le Songe d'Empédocle illustre un type d'écriture au-delà des modes, que l'on rapprochera des grands voyages romantiques. Par son style incisif, par sa singulière liberté, Le Songe d'Empédocle défend et illustre le génie du paganisme.
« J'aime votre livre. Pour son titre d'abord, qui ouvre à la pensée le troisième espace comme dirait René Char, pour sa méthode ensuite, et le parti que vous avez pris de faire assister le lecteur à une errance, à un voyage initiatique. (...) Brocéliance, Merlin, Dada, l'Ordre teutonique... Oui, voilà le vrai savoir. Grâce à vous, l'eau parlante ne s'est point tarie... »
Yves Battistini
« Christopher Gérard, qui reprend le thyrse des nobles voyageurs et nous fait retrouver un grand pan de la mémoire immémoriale. »
Guy Dupré
« Une lumière dans l'âge sombre. Voilà un roman qu'eût aimé Abellio, un roman du huitième jour. »
P.-L. Moudenc
« De ce livre qui concilie la haute culture et une réjouissante alacrité, de ce roman pétulant qui est une somme, dire que c'est un pur joyau ne serait pas faux. (...) Une langue en tout point exemplaire. »
David Mata
« Le récit de Christopher Gérard est beaucoup plus, et beaucoup mieux, qu'une évocation uchronique ; c'est l'invocation d'un initié, gardien d'une tradition en train de se perdre (...). Ghelderode l'aurait qualifié d'oeuvre patriale.
Christopher Gérard pense à contre-courant du siècle et écrit à contre-mode de la platitude littéraire d'aujourd'hui. C'est un auteur hors norme, qui fait craquer l'univers confiné du parisianisme, qui largue les amarres, gonfle les voiles pour le départ du voyage de l'apothéose romantique. Une singularité éclatante inspire et soutient sa nostalgie cosmique (...) Aucun des travers de l'académisme ornemental et sous surveillance des augures ; mais le libre mouvement du romanesque magique qui, dans une langue naturelle et limpide, rappelle les réussites majeures d'André Fraigneau. »
Pol Vandromme
« En le lisant, je n'ai pas pu ne pas penser aux Pléiades de Gobineau (...) Sa quête est toute de noblesse et de dépouillement. »
Jacques Franck
« Voilà enfin un roman digne de ce nom, loin des platitudes et des vulgarités de la production courante, et, le critique a raison, qui retrouve les admirables Pléiades de Gobineau. »
Bruno Roy
« Un roman très érudit, d'une belle écriture, riche en images frappantes ou charmeuses. »
Jacques Crickillon