Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 271 pages
Poids : 370 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782915731231
Le syndicalisme révolutionnaire, la charte d'Amiens et l'autonomie ouvrière
Quatrième de couverture
L'année 2006 fut, pour les Éditions CNT-RP, l'occasion de célébrer le centenaire du congrès d'Amiens - le IXe de la CGT, conduite alors, sous la houlette de Victor Griffuelhes, Émile Pouget et Georges Yvetot, par le courant syndicaliste révolutionnaire - d'où est issue, comme on sait, la fameuse «Charte» du syndicalisme, selon le nom qui fut donné a posteriori à la motion votée par la quasi-totalité des délégués ouvriers présents dans la ville picarde. Nous l'avions fait d'abord en publiant le compte rendu rédigé peu après la fin du congrès par Émile Pouget pour la revue Le Mouvement socialiste, puis en organisant une rencontre autour de ce même congrès afin d'évoquer le syndicalisme révolutionnaire français d'il y a cent ans ainsi que l'influence qu'il exerça en Europe et sur le continent américain.
Dans le présent volume, nous avons fait le choix d'accentuer l'aspect historique de cette rencontre, en faisant suivre les textes des interventions d'un chapitre intitulé «La controverse d'Amiens» où nous avons laissé la parole à quelques-uns des principaux protagonistes de l'événement, porte-parole des divers courants de la CGT de 1906, socialistes et libertaires, ou compagnons de route du syndicalisme, comme Hubert Lagardelle, animateur de la revue citée plus haut. Cette partie documentaire est prolongée par des documents écrits à l'occasion du congrès tenu par la CGT à Marseille en 1908, où s'opéra pour la première fois la «transmutation» de la motion rédigée par les représentants de son aile révolutionnaire en «Charte» du syndicalisme.
Venant après la réédition, en fac-similé, du grand livre de Maxime Leroy, La Coutume ouvrière, le présent volume témoigne du désir des Éditions CNT-RP de continuer à travailler à une meilleure connaissance - et à la reconnaissance - d'une tradition largement recouverte, en France, par la bolchevisation du mouvement ouvrier postérieure à la révolution d'Octobre.