Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : XII-308, 388 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782706302183
Quatrième de couverture
De la tenue du synode de Louwaïzé en 1736 à la reconnaissance officielle par l'Eglise maronite, en 1885, du texte latin imprimé en 1820, les relations entre l'Eglise romaine et les maronites se sont traduites par une longue et laborieuse recherche des meilleures conditions pour une réforme dans laquelle l'esprit de Trente, et le souci romain d'unifier la liturgie et toutes les disciplines dans l'Eglise latine, seraient en accord avec la volonté des Maronites de garder vivantes leurs traditions culturelles et ecclésiales.
Les obstacles n'ont pas manqué d'interférer. Ils se sont cristallisés principalement sur deux problèmes : la légitimité du synode remise en question par la fraction patriarcale à l'encontre du légat apostolique et ses partisans. Rome tranche pour la validité.
L'autre problème concerne les textes mêmes du synode. Lequel des deux bénéficie-t-il de la pleine authenticité ? Le latin de base rédigé par J.S. Assemani, ou l'arabe qui en est la traduction proposée à l'assemblée synodale ? Le latin a été approuvé par le pape in forma specifica en 1741 ; l'arabe l'a été par les pères qui l'ont étudié et amendé.
Quels rapports de valeur établir entre eux ? Des divergences ont été perçues entre les différents textes manuscrits et imprimés. Pour les aplanir des analyses comparatistes ont été menées à Bkerké et à Rome. Disposant du manuscrit arabe original retrouvé, qu'il considère comme bénéficiant de l'approbation pontificale, le Père E. Atallah a entrepris un nouveau travail de comparaison.