Rayon Rome antique
Le temps de Marc Aurèle (121-180) : une crise des esprits et de la paix romaine

Fiche technique

Format : Relié sous étui
Nb de pages : 239 pages
Poids : 1862 g
Dimensions : 24cm X 31cm
ISBN : 978-2-87844-159-8
EAN : 9782878441598

Le temps de Marc Aurèle (121-180)

une crise des esprits et de la paix romaine

Chez Faton

Paru le
Relié sous étui 239 pages

Quatrième de couverture

Un philosophe au pouvoir ? C'était le rêve de Platon, qui s'est réalisé en 161, quand Marc Aurèle a succédé à l'empereur Antonin le Pieux. Cette promotion de la sagesse à une souveraineté absolue devait mettre un terme aux maux du genre humain... Hélas ! Le règne de Marc Aurèle fut, pour une large part, un temps de malheurs pour le monde romain : épidémie meurtrière, crise économique et financière consécutive aux premières invasions barbares en Italie du Nord, guerres sanglantes et inexpiables durant plus de douze ans sur le front danubien.

L'empereur n'était pas responsable d'une situation sur laquelle l'optimisme de son prédécesseur avait entretenu certaines illusions. Il a fait face en parfait honnête homme à la charge écrasante dont il héritait, sachant recruter des collaborateurs suivant leurs compétences (et non pas leur naissance), traitant tous les procès en juge scrupuleux, légiférant toujours avec humanitas. Mais la vie intellectuelle et religieuse de l'Empire avait subi les effets d'une débilitante sécurité, avant les contrecoups qui mettaient fin à la fameuse « paix romaine », et l'art contemporain s'en est fortement ressenti.

C'est tout ce contexte (bien trop négligé des historiens récents) qu'il importait d'analyser, même si Marc Aurèle apparaît comme étranger aux croyances, voire aux courants philosophiques et surtout théosophiques de sa génération. En fait, il s'interroge et se met en question dans l'exercice même du pouvoir impérial. Ses portraits, quoiqu'officiels, notamment ceux de la colonne aurélienne, témoignent à leur manière du drame qu'il a vécu, sans qu'on doive parler, comme l'a fait Renan, d'un « martyre intérieur ».

Biographie

Historien de l'Antiquité romaine, latiniste, ancien élève de l'École normale supérieure, puis membre de l'École française de Rome, Robert Turcan a enseigné à l'université de Lyon et à la Sorbonne (Paris IV). Il est depuis 1990 membre de l'Institut. Il a publié d'importants ouvrages sur l'iconographie antique et les religions du monde romain, notamment Les Cultes orientaux dans le monde romain, L'Art romain dans l'histoire, Rome et ses dieux, Messages d'outre-tombe, Liturgies de l'initiation bacchique à l'époque romaine et, en 2006 et 2008 aux Éditions Faton, Constantin en son temps et Hadrien, souverain de la romanité.

Avis des lecteurs

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