Rayon Criminalité
Le vieux : biographie d'un voyou

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 124 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 12cm X 18cm
ISBN : 978-2-35480-188-5
EAN : 9782354801885

Le vieux

biographie d'un voyou


Collection(s) | L'ordinaire du capital
Paru le
Broché 124 pages

Les libraires en parlent

 Le Vieux de Michel Kokoreff et Azzedine Grimbou nous raconte sans fards la vie d'un bandit plus ou moins repenti sans l'enjoliver, les braquages, les trafiques, la prison, les addictions, ou l'on se rend compte qu’être criminel n'est pas forcément être malhonnête mais plutôt vivre en marge de la société


C'est l'histoire d'un homme qui par, sa vie de voyou, a voulu grimper dans l’échelle sociale et a dégringolé non pas uniquement en "rentrant dans le rang" mais aussi en subissant les transformations puissantes de la société. En lui donnant une grande liberté de parole, le sociologue Michel Kokoreff nous montre qu'à travers cette histoire, son histoire, c'est une petite métaphore de l'organisation de vie et changement sociétal que nous vivons. En mettant la focale du côté de la déviance et de l’illégalité, apparait comme en  négatif", je cite : "un mode social organisé... Qui se fait et se défait selon des logiques d'opportunités". En clair plutôt proche de ce que vivent les honnêtes gens...

Un livre passionnant, sortant des critères habituels tant dans l'approche sociologique que dans les récits classiques des grands bandits.

Quatrième de couverture

« Je fuguais parfois à Vénissieux, Lyon, toujours avec quelqu'un. On volait une DS 21, une ID, et on partait voler. On était spécialisés. Je faisais des appartements avec un pied de biche ou un briquet. Par un pote qui travaillait à l'usine, on se fabriquait un tournevis, une pince petite comme ça, et on s'est spécialisés. [...] J'ai fait les flippers, les appartements, les bureaux, je volais dans les caisses à la fermeture des marchés, je volais en deux minutes tout l'argent qu'ils se faisaient dans la matinée.
J'ai appris à voler, à boire, à sortir et à m'habiller. Je connaissais les magasins Weston comme ma poche, [...] sur les Champs. [...] Au Kiss Club, le lundi, il y avait les coiffeuses parce qu'elles ne travaillaient pas. On y allait pour les draguer, les petites Beurettes surtout. [...] Ils passaient de la soul, du rhythm'n'blues, du funk. [...] Et c'est à partir de là que tout est parti. C'est là que les connexions se sont faites, c'est à ce moment-là que l'héroïne a commencé. »

Avis des lecteurs

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