Rayon Contes traditionnels
Léopold Justinard : missionnaire de la tachelhit, 1914-1954 : quarante ans d'études berbères

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 325 pages
Poids : 450 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-912946-98-0
EAN : 9782912946980

Léopold Justinard

missionnaire de la tachelhit, 1914-1954
quarante ans d'études berbères


Collection(s) | Intérieurs du Maghreb
Paru le
Broché 325 pages
présentation et choix de textes de Rachid Agrour
Professionnels

Quatrième de couverture

Ce recueil d'articles rassemble les travaux d'un militaire de carrière de l'époque coloniale, Léopold Justinard, envoyé en poste au Maroc dès 1911. Officier instructeur de l'armée chérifienne puis officier de renseignement, c'est en compagnie de ses soldats, originaires du Sous, que Justinard apprend la langue tachelhit et se passionne pour la culture berbère.

À une époque où, dans son empire colonial, la France s'est mise en contradiction avec elle-même comme elle ne l'avait jamais été autant auparavant, la marge était étroite pour concilier des engagements qui nous paraissent aujourd'hui si contradictoires. Entre l'adhésion aux idéaux qui ont fait la grandeur de son pays, les missions politiques et militaires qu'il a accomplies dans le cadre de la conquête du Maroc, la passion pour cette culture berbère et l'amitié indéfectible qui l'a lié à de nombreux chefs marocains, Justinard n'avait pas choisi la facilité.

Celui qui lira son oeuvre ne doutera pas que la poésie berbère a été ce lien qui lui a permis de tenir ensemble tous ses engagements et de rester fidèle à lui-même. C'est certainement le plus bel hommage qu'un homme puisse faire à la poésie.

Biographie

Rachid Agrour, historien dont la tachelhit est la langue maternelle, présente ce florilège de façon à la fois érudite et agréable à lire. Doctorant à l'université de Paris I, il est en train d'achever une thèse sur les tribus berbères de l'Anti-Atlas. La poésie orale - l'amarg - est au coeur de son travail autant comme source d'information sur l'histoire locale qu'en raison de sa richesse expressive. L'amarg demeure encore le mode d'expression privilégié de ces régions berbères du lointain sud-ouest marocain.

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